L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Dis-moi ce que tu manges, je te dirai quelles bactéries tu abrites
De nouvelles recherches montrent que suivant le régime alimentaire, des bactéries spécifiques se développeront fortement ou pas dans l'intestin humain.Des groupes comme pour le sang
Récemment, des chercheurs du Laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL) ont découvert que les bactéries qui colonisent nos intestins constituent trois écosystèmes (entérotypes) différents nommés d’après le nom du microbe le plus représenté : Bacteroides, Prevotella ou Ruminococcus.
Il n’y avait pas jusqu’ici d’explications sur pourquoi tel ou tel groupe de bactéries intestinales prédominait chez un individu plutôt qu’un autre. Deux études, publiées dans la revue Science, apportent des premières indications.
Dans la première, des chercheurs de de l'Université de Pennsylvanie mettent en évidence que les Bacteroïdes préfère l'intestin des personnes ayant un régime carné et riche en graisses saturées, contrairement à Ruminococcus qui apprécie plus l'alcool et les graisses polyinsaturées tandis que Prevotella se régale avec un régime riche en sucres.
Un rôle encore méconnu
Ces bactéries sélectionnent donc leur hôte, en partie, en fonction de son régime alimentaire, sur le long terme. Dans la seconde étude, une expérience sur dix sujets, les auteurs ont montré que les communautés bactériennes peuvent évoluer 24 heures après un changement de régime mais qu’il s’agit de modifications mineures puisque les entérotypes sont restés stables pendant les dix jours de l’étude.
Ces résultats préliminaires permettent de caractériser un peu plus ces groupes bactériens intestinaux. La compréhension des mécanismes en jeu est importante car un nombre croissant de travaux montre que ces bactéries jouent un rôle dans l’apparition de certaines pathologies comme l’obésité, les maladies chroniques inflammatoires du tube digestif ou auto-immunes.