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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
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Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
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Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les jeunes en manque chronique de sommeil |
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| Non seulement la fatigue n'aide pas à bien travailler à l'école, mais en plus elle est néfaste pour la santé.Les adolescents de 15 ans dorment en moyenne une heure et demie de moins que les jeunes de 11 ans. Et cela, chaque nuit durant les semaines de période scolaire. Inutile de préciser que, dans ces conditions, la fatigue s'accumule. C'est ce que révèlent les premiers résultats sur le sommeil de l'enquête internationale HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) menée par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, le service médical du rectorat de Toulouse et l'Institut national du sommeil et de la vigilance auprès de 9 251 collégiens âgés de 11 à 15 ans.
C'est la première année que l'enquête HBSC se penche sur le sommeil en France, rappelle le professeur Damien Léger (responsable du Centre du sommeil et de la vigilance à l'Hôtel-Dieu à Paris). Et le résultat est très instructif : entre 11 et 15 ans, les adolescents perdent chaque année en moyenne 20 à 30 minutes de sommeil quotidien. Par ailleurs, la réduction du temps passé à dormir par les adolescents les veilles de jours de classe est compensée par des nuits plus longues lorsqu'il n'y a pas de cours le lendemain. Ce phénomène concerne 16 % des jeunes de 11 ans et plus de 40 % de 15 ans. L'écart entre le temps moyen de sommeil avec ou sans classe le lendemain tend à augmenter avec l'âge des adolescents. Il passe de 51 minutes à 11 ans à 1 h 49 à 15 ans.
L'idéal serait de dormir entre 8 et 9 heures par nuit
"L'adolescence est un grand bouleversement et le sommeil n'y échappe pas", rappelle le spécialiste parisien. "On retrouve le plus souvent une tendance au décalage des horaires, qui est sans doute d'origine biologique et sociale. Le soir, l'ado a tout son temps, il écoute de la musique, téléphone à ses amis, surfe sur Internet tout en essayant de préparer son travail pour le lendemain." Toutes les études réalisées au cours des dernières années montrent que les ados sont ceux qui se couchent le plus tard dans la famille, et comme ils sont obligés de se lever tôt, ils sont en privation chronique de sommeil sévère tout au long de la semaine. Le matin, leur lever est souvent difficile et ils n'émergent qu'à des heures tardives.
La dette de sommeil a des conséquences sur les résultats scolaires, le risque d'accident et l'équilibre psychologique (avec une fréquence accrue des épisodes d'anxiété et de dépression). "Mais les nouvelles études indiquent aussi l'existence d'un lien direct, chez les jeunes, entre le manque de sommeil chronique, le surpoids, le diabète et l'hypertension artérielle. "Le fait de trop peu dormir a donc des retentissements métaboliques importants", souligne le professeur Léger. "Mais la prise de poids peut aussi être expliquée par un effet comportemental : moins on dort, plus on est fatigué, moins on a envie de faire du sport et plus on a tendance à grignoter."
Globalement, les jeunes de 11 à 15 ans ont besoin d'un temps de sommeil plus long que les adultes. L'idéal pour eux serait de dormir entre 8 et 9 heures par nuit. Chez les adolescents, le seuil de privation chronique de sommeil est considéré comme sévère à partir de 7 heures. Si une telle situation est très rare avant 13 ans, elle concerne un quart des jeunes de 15 ans. Un chiffre qui devrait faire réfléchir - et prendre de bonnes résolutions ? - en cette période de rentrée des classes.
Lepoint.fr |
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