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Le botulisme : une maladie neurologique grave |
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| La toxine est notamment présente dans les conserves familiales, les produits de charcuterie ainsi que les légumes peu acides en bocaux.Huit cas de botulisme viennent d'être recensés simultanément dans notre pays alors que cette maladie est rare. Selon l'institut Pasteur, on ne compte que 20 à 30 foyers par an, impliquant en général une à trois personnes à chaque fois. Le plus souvent, elles ont été contaminées en mangeant des conserves familiales insuffisamment cuites et donc stérilisées, mais aussi des produits artisanaux voire de la grande distribution. Les formes de botulisme d'origine non alimentaire, par exemple par blessure, sont encore moins fréquentes. Néanmoins, tous les spécialistes dont évidemment ceux de l'Institut national de veille sanitaire, insistent sur "la nécessité d'une surveillance attentive et renforcée du botulisme, pour mieux comprendre l'épidémiologie et l'évolution de la maladie, et adapter, au besoin, les mesures de prévention et de contrôle".
En pratique, le botulisme est une affection neurologique grave provoquée par une toxine très puissante produite par la bactérie Clostridium botulinum. Après une incubation de quelques heures à quelques jours en fonction du mode de contamination (en moyenne 12 à 36 heures après l'ingestion), la maladie se manifeste d'abord par une sensation de faiblesse, des troubles visuels (défaut d'accommodation, vision floue), puis une sécheresse de la bouche accompagnée par une difficulté de déglutition, voire d'élocution, et enfin par une paralysie atteignant progressivement tous les muscles du corps. Dans les formes évoluées, cette dernière touche les muscles respiratoires et c'est cette insuffisance respiratoire qui entraîne le décès. Au total, le botulisme est mortel dans 5 à 10 % des cas selon la toxine en cause (il en existe sept dont quatre qui peuvent affecter l'homme), les types A et E étant à l'origine des formes les plus graves.
Les malades guérissent sans séquelles
Le traitement du botulisme repose essentiellement sur l'administration de l'antitoxine spécifique. Les antibiotiques n'ont aucune action. La grande majorité des malades guérissent sans séquelles, à condition d'avoir été pris en charge très rapidement, mais la durée du traitement et de la convalescence peut être longue. En revanche, les formes sévères rendent nécessaires des soins respiratoires intensifs, avec ventilation assistée. Enfin, il existe un vaccin antibotulique, mais il est réservé aux personnes exposées, notamment à celles travaillant en laboratoire, car il peut générer des effets secondaires importants.
Les mesures de prévention reposent sur le respect des règles d'hygiène, lors de la préparation et de la conservation des denrées alimentaires. C'est le seul moyen de prévenir le développement de C. botulinum, et donc la production de toxine. S'il n'y a pas de contagion entre humains, des spores (qui constituent une étape du développement des bactéries) de ce Clostridium sont présentes de façon courante dans le sol, les sédiments marins et les poissons. Résistantes à la chaleur, elles germent uniquement en l'absence d'oxygène. Les bactéries peuvent ensuite se développer et synthétiser la toxine, qui est détruite par la cuisson. Et si plusieurs personnes ayant mangé les mêmes aliments développent simultanément les mêmes symptômes, elles ont tout intérêt à consulter sans tarder.
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