L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Traumatisme crânien : un test sanguin pour une meilleure prise en charge
Même si pour la majorité des traumatismes crâniens il n'y a pas de complications, ces cas graves ne doivent pas échapper au diagnostic. Des chercheurs de l'Inserm proposent un nouveau test sanguin rapide et peu coûteux.
Chute de vélo, accident de voiture, choc au cours d’une activité sportive, personne âgée qui tombe chez elle… les causes de traumatismes crâniens sont nombreuses. Même léger, un tel traumatisme peut avoir des conséquences graves, provoquer une hémorragie cérébrale qui entraîne un risque de handicap sévère pour les patients, expliquent des chercheurs de l’Inserm
Pour aider les services d’urgence à poser le bon diagnostic sur les milliers de cas annuels de traumatismes crâniens (100.000 en France), l’équipe d’Emmanuel Lagarde (Inserm/Université de Bordeaux) et du Dr Régis Ribereau-Gayon, du CHU de Bordeaux, a mis au point un nouveau test sanguin. L’objectif : diagnostiquer la gravité du traumatisme sans avoir recours au scanner, examen coûteux et exposant le patient à une dose de rayonnement 100 fois plus importante qu’une radiographie.
Lagarde et ses collègues ont traqué dans le sang des patients une protéine produites par des cellules qui entourent les neurones, les astrocytes, qui sont notamment pourvoyeuses de glucose. Ces astrocytes sécrètent la protéine S-100b quand ils subissent un stress très important, expliquent les chercheurs. Un test coûtant environ 15 euros, qui donne un résultat en une heure, permet de doser cette protéine et d’éviter de faire un scanner cérébral, affirment-ils.
Au sein du service d’urgences du CHU de Bordeaux 1.500 patients ont bénéficié de ce test, en plus des examens habituels. L’objectif était de vérifier sa validité, en particulier de s’assurer qu’il ne donnait pas de diagnostic rassurant pour des patients risquant de souffrir d’une hémorragie. Résultats de l’étude : pour les 292 patients dont le test était négatif, un seul a eu un scanner ‘positif’ mais il n’a souffert d’aucune complication. Pour 7% seulement des patients le scanner indiquait une lésion cérébrale.
Les chercheurs, qui publient cette étude dans la revue Annals of Emergency Medicine, espèrent que ce test pourra d’ici quelques années aider le diagnostic des traumatismes crâniens à l’hôpital.