La société de biotechnologies BioAlliance Pharma a estimé que son médicament pourrait rapporter 200 millions d'euros par an
La société de biotechnologies BioAlliance Pharma a déposé un dossier en vue de l'enregistrement en Europe de son traitement de l'herpès labial récidivant, le Sitavir, dont il a chiffré le potentiel commercial annuel de l'ordre de 150 à 200 millions d'euros. Le groupe compte commercialiser ce traitement via des accords de licence dans le cadre de partenariats stratégiques, précise le groupe dans un communiqué diffusé mercredi. Il ajoute qu'il compte également déposer un dossier auprès de la Food and Drug Administration américaine (FDA) au cours des prochains mois.
"Avec un potentiel de chiffre d'affaires global estimé entre 150 et 200 millions d'euros, Sitavir devient un actif de valeur pour des accords de licence, contribuant ainsi à générer des revenus pour BioAlliance au travers de futurs partenariats stratégiques", a déclaré Judith Greciet, directeur général de BioAlliance Pharma, citée dans le communiqué. Selon le quotidien Les Échos, l'homologation du produit devrait prendre de douze à quinze mois.
Sitavir est un traitement développé par BioAlliance Pharma pour la prise en charge de l'herpès orofacial récidivant chez les patients faisant plus de quatre épisodes par an. Il s'agit d'un comprimé qui adhère à la muqueuse et délivre ainsi des concentrations de principe actif très élevées directement dans la muqueuse et les lèvres, sites de l'infection herpétique.
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