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Un traitement-clé contre l'obésité? |
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Des chercheurs de McGill découvrent une mutation qui favorise le métabolisme des lipides au lieu de leur stockage.
Trouver la formule magique pour faire fondre les gras plutôt que de les stocker, qui n’en a pas rêvé? Eh bien à en croire des chercheurs de McGill, ce rêve pourrait devenir réalité.
Des chercheurs de Montréal viennent en effet de découvrir une mutation qui favorise le métabolisme des lipides – des gras – au lieu de leur stockage. Cette mutation jusqu’ici inconnue, les chercheurs l’ont observée chez un nématode commun, ou ver rond. Les chercheurs sont si confiants de la portée de cette découverte qu’ils pensent qu’elle permettra de concevoir de nouveaux traitements contre l’obésité humaine.
La mutation dévoreuse de gras
Privées de nourriture, les larves de Caenorhabditis elegans entre dans un état appelé dauer larva qui leur permet de ralentir leur métabolisme et de survivre longtemps sans se nourri.
«Lorsque ces vers passent au stade dauer, ils modifient radicalement leur métabolisme, indique dans un communiqué Richard Roy, chercheur en cancérologie au Département de biologie de McGill et spécialiste du contrôle de la division cellulaire. Ils mettent en veilleuse tout ce qui est énergivore, à savoir, la recherche de nourriture, la division cellulaire et la reproduction».
Les chercheurs font observer que pendant le stade dauer, les vers C. elegans n’hibernent pas, mais puisent dans des réserves énergétiques sous forme de graisses (ou de lipides), dans des cellules spéciales ou réserves.
«Cela lui permet de survivre jusqu’à six mois sans s’alimenter, au lieu de deux semaines en temps normal», ajoute Richard Roy. Le chercheur fait remarquer cependant que les vers porteurs d’une mutation récemment découverte mourront habituellement dans la semaine qui suit le passage au stade dauer.
«En fait, ils ne peuvent pas ajuster leur métabolisme. Ils parviennent bien à stocker des réserves de lipides pour six mois, mais dès qu’ils entrent dans le stade dauer, ils les brûlent en quelques jours. En fait, ils leur manquent l’enzyme qui bloque l’activité d’un important triglycéride lipase. En l’absence de cette régulation, cette lipase brûle toutes les graisses qu’elle rencontre et détruit les réserves énergétiques du ver».
Cette découverte est en réalité quasi accidentelle. Richard Roy l’attribue en grande partie à son étudiant au doctorat et auteur principal de l’étude, Patrick Narbonne.
«Patrick a été absolument remarquable. Son sens de l’observation hors pair lui a permis de constater que ces animaux mourraient trop vite et que la cause de leur mort n’avait aucun rapport avec la division cellulaire».
Des recherches beaucoup plus approfondies restent à mener pour étudier les mécanismes qui chez les humains font fondre les gras plutôt que de les stocker. Roy et Narbonne pensent que cette découverte, qui nécessitera des recherches plus approfondies, pourrait avoir d’importantes retombées à long terme pour les patients souffrant d’obésité ou de diabète.
Les résultats de leur étude ont été publiés dans la revue Nature en décembre.
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