L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Cancer : le téléphone portable non coupable ?
Dans le monde de la téléphonie mobile, les études sur les risques encourus par les utilisateurs sur leur santé se suivent et ne se ressemblent pas. Alors qu’en mai dernier le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estimait que l'usage des téléphones portables était « peut-être cancérogène pour l'homme », une vaste étude danoise, publiée ce jour sur le site internet du British Medical Journal, montrerait que l’utilisation même prolongée d’un téléphone cellulaire n’augmenterait pas le risque de développer un cancer du cerveau
Plane-t-il un véritable danger sur la santé des plus de 5 milliards d’utilisateurs de portable à travers le monde ? Difficile à dire, les études sur le sujet sont souvent contradictoires. Les derniers travaux à être publiés sur cette thématique viennent du Danemark. Patrizia Frei, et ses collègues de la Société danoise du cancer, ont suivi l’état de santé pendant 18 ans de 358 403 personnes utilisatrices régulières ou non de téléphones cellulaires.
Les chercheurs ont constaté que l’usage téléphone portable, dont certaines personnes qui ont participé à l’étude en utilisaient depuis plus de 13 ans, n’avait pas d’impact sur les risques de développer un cancer du cerveau. En effet, la prévalence d’être touché par une tumeur du système nerveux central est la même que l’on soit utilisateur ou non de téléphone cellulaire.
Si les résultats de cette vaste étude infirment en partie les conclusions du rapport du CIRC, il est toutefois important de noter que les travaux menés par les chercheurs danois comportent un certain nombre de biais. En effet, ils n’ont pas tenu compte des personnes qui sont abonnées à titre individuel à un opérateur de téléphonie mobile ainsi que celles qui ne disposent que d’un téléphone à titre professionnel,ont été classée au final comme non utilisatrices. D’autre part, aucune information n’a été relevée concernant le temps d’utilisation quotidienne de ce type d’appareil. Dans le doute, il vaut mieux privilégier les textos et le kit mains libre, à l’instar de ce que conseille les autorités sanitaires….