L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Le diabète gagne du terrain
Ce lundi 14 novembre est marqué par la journée mondiale du diabète. Une maladie qui ne cesse de progresser selon la Fédération internationale du diabète (Fid) qui vient de publier son nouvel atlas mondial. On y apprend ainsi que de 366 millions de personnes en 2011, le nombre de personnes touchées par la maladie passera à 552 millions en 2030, si aucune action urgente n'est prise. « Cela équivaut à environ trois nouveaux cas toutes les dix secondes ou presque dix millions par an » explique la Fid qui pense que 183 millions de malades s'ignorent.
« Dans chaque pays et dans chaque communauté mondiale, nous perdons la bataille contre cette maladie cruelle et meurtrière » s'est alarmé Jean-Claude Mbanya, président de la Fid. Beaucoup de malades se trouvent dans des régions les plus pauvres du monde où la lutte contre le diabète n'est pas encore entrée dans les habitudes des autorités sanitaires traditionnellement tournées vers la lutte contre les maladies infectieuses.
Changer ses habitudes
La Fid estime par ailleurs qu'en Europe, 52,8 millions de personnes sont touchées par la maladie et 19 millions sont diabétiques sans le savoir. La Russie, le Portugal et Chypre sont les pays qui comptent le plus de malades.
Pour le corps médical, un changement durable du mode de vie est encore le meilleur moyen d'éviter la maladie. « Une étude finlandaise sur la prévention du diabète a ainsi montré que les adultes d'âge moyen à haut risque, en améliorant leur alimentation, en faisant davantage d'exercice physique et en perdant un peu de poids, pouvaient se protéger contre le diabète de type 2. Toutes les études réalisées à ce jour ont montré que l'amélioration du mode de vie était nettement plus efficace que la prise de médicaments pour les personnes à haut risque » poursuit la Fid.