L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les injections d’acide hyaluronique restent autorisées.
Après avoir annoncé dès potron-minet sur une grande radio périphérique que l’injection d’acide hyaluronique serait interdite aux chirurgiens-dentistes après la publication imminente d’un décret, Norra Berra, secrétaire d’Etat à la Santé, a fait marche arrière.
Dans un courrier daté du 16 février adressé au Conseil de l’Ordre, elle concède « que le traitement d’une pathologie bucco-dentaire peut conduire le chirurgien-dentiste à utiliser ce produit, dans un cadre thérapeutique, au niveau des lèvres et du sillon naso-génien ». Elle donne l’exemple de personnes édentées depuis plusieurs années pour qui le traitement prothétique ne suffit pas à redonner un aspect normal à la lèvre affaissée. Le praticien pourra dans ce cas injecter un produit de comblement. « Il s’agit alors d’un acte qui fait partie intégrante de la réhabilitation prothétique, souligne Nora Berra, et, dans ce cas-là, l’injection est bien couverte par l’article L4141-1 du Code de la santé publique qui définit l’art dentaire. »
Il aura fallu l’intervention du président de l’Ordre, Christian Couzinou, auprès du cabinet du ministre de la Santé pour faire revenir sa secrétaire d’État à la raison. Mais si la capacité des chirurgiens-dentistes à utiliser l’acide hyaluronique est confirmée, l’Ordre « sera particulièrement attentif aux conditions de réalisation » de ces actes. « Les chirurgiens-dentistes devront pouvoir justifier de leur compétence à effectuer ces interventions au niveau des muqueuses, des lèvres et du sillon naso-génien, conformément aux articles R. 4127-204 et R. 4127-233 du Code de la santé publique », indique l’institution dans un communiqué. Or, aujourd’hui, il n’existe ni corpus de formation, ni formations spécifiques destinés aux praticiens. L’Ordre se dit donc prêt à participer à l’élaboration d’un décret permettant de fixer les « formations requises pour réaliser ces injections. »