L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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L'alimentation affecte les cellules
Des chercheurs de l’Institut de biotechnologie de Flandres (VIB) ont découvert un nouveau mécanisme grâce auquel les cellules peuvent détecter des éléments nutritifs. Ils ont constaté que les cellules détectent les éléments nutritifs de la même façon que lorsque celles-ci reçoivent des messages provenant des hormones.
Si bien que les chercheurs pensent que cette découverte permettra d’en apprendre beaucoup sur la manière dont la nourriture affecte notre corps et aidera à cibler des médicaments.
Des récepteurs aux transcripteurs
Depuis quelque temps déjà, les scientifiques soupçonnaient que les cellules peuvent également détecter la présence de nourriture par l'intermédiaire d'un récepteur, mais personne ne savait comment au juste.
Or, en plus des récepteurs, les cellules ont également des protéines qui peuvent transporter des éléments nutritifs à travers la membrane de la cellule jusqu’à l’intérieur de celle-ci où elles peuvent être mises à profit. Ces «transcepteurs» acheminent en quelque sorte la nourriture aux cellules.
Ce qu’ont réussi les chercheurs du VIB avec Griet Van Zeebroeck à leur tête, c’est de montrer pour la première fois comment l'un de ces transcepteurs (appelé Gap1) fonctionne. Ils ont pu observer comment Gap1 transporte les acides aminés (unités structurales de base des protéines) à l'intérieur d'une cellule. En fait, les chercheurs ont pris conscience que Gap1 envoie un signal à la cellule lui disant que la nourriture est présente avec mêmes mécanismes que les cellules utilisent pour transmettre des signaux d'hormones.
Développement de nouveaux médicaments
Cette recherche pourrait avoir des implications importantes pour le développement de médicaments. Pourquoi? Parce que près de la moitié de tous les médicaments sont transmis aux cellules via des récepteurs. Cependant, si ces transcepteurs nouvellement découverts demandent encore quelques études pour s’assurer de leur mode de fonctionnement chez les humains, ils pourraient devenir des candidats offrant des possibilités prometteuses dans le développement de médicaments pour le traitement des maladies métaboliques.
Cette recherche publiée dans le journal Nature a pour titre Transport and signaling via the amino acid binding site of the yeast Gap1 amino acid transceptor.