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Un test sanguin pour diagnostiquer la dépression |
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| Des chercheurs américains ont identifié dans le sang des marqueurs biologiques de la dépression chez l'adolescent, ouvrant la voie à une nouvelle méthode de diagnostic rapide.
La dépression sera-t-elle un jour diagnostiquée aussi simplement que le diabète ou le cholestérol, par un simple test sanguin? C'est en tout cas l'espoir que fait naître une étude américaine réalisée sur des adolescents dépressifs et publiée cette semaine dans la revue Translational Psychiatry .
Le diagnostic de la dépression se fait aujourd'hui sur des critères subjectifs, qui sont liés à la capacité du patient à raconter correctement ses symptômes et dépendent aussi de l'aptitude du médecin, qui n'est pas forcément un spécialiste lors de la première consultation, à les interpréter. La distinction entre la forme dite majeure de dépression, celle qui est la plus grave, et de simples vagues à l'âme est aussi importante et pourrait éviter la prescription de nombreux médicaments antidépresseurs inutiles.
«Le diagnostic de la dépression chez les adolescents est compliqué par le fait qu'elle peut se cacher derrière des troubles bien plus variés que chez l'adulte, allant des difficultés scolaires à des fugues en passant par la prise de drogues», précise le Dr Alain Braconnier, psychiatre spécialiste de la dépression chez les jeunes.
Les chercheurs ont réalisé des tests sanguins à l'aveugle sur 14 adolescents déjà diagnostiqués avec une dépression majeure, et 14 autres non déprimés, tous âgés de 15 à 19 ans. Les recherches ont été focalisées sur 26 marqueurs génétiques présents dans le sang et déjà identifiés comme caractéristiques d'états dépressifs sévères lors d'études menées sur des rats.
Une fiabilité élevée
Onze des marqueurs choisis ont permis de faire la distinction entre les jeunes déprimés et ceux en bonne santé, avec un niveau de fiabilité plutôt élevé. «Ces 11 gènes ne sont probablement que le haut de l'iceberg car la dépression est une maladie complexe, mais cela indique clairement que nous pouvons créer un test sanguin de diagnostic pour la dépression», affirme Eva Redei, psychiatre à la Northwestern University à Chicago (États-Unis) et auteur principal de l'étude.
De manière totalement isolée, une entreprise privée, Ridge Diagnostics, travaille également à la mise au point d'un test sanguin pour la dépression et a obtenu des résultats prometteurs sur 70 adultes.
Le spécialiste français Alain Braconnier estime que des tests biologiques ne sont pas forcément indispensables et ne pourront de toute façon se substituer à un examen clinique, mais il reconnaît «qu'ils pourraient être utiles dans des cas très difficiles où l'on peut hésiter beaucoup entre deux conditions».
L'étude sur les adolescents présente la particularité de pouvoir distinguer deux sous-types de dépression, entre les patients souffrant seulement de dépression et ceux qui souffrent aussi de troubles anxieux. «C'est une première étape qui va nous permettre de voir quel traitement sera le plus efficace pour un patient donné», précise le Dr Eva Redei, qui veut poursuivre les tests sur un échantillon plus grand et plus varié.
lefigaro.fr |
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