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Des patchs contre les allergies |
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| Une start-up française espère commercialiser d'ici 2016 un patch pour lutter contre les allergies alimentaires, qui jusque là ne bénéficient d'aucun traitement de routine.
En France, 5 % des enfants et 2 % des adultes souffrent d'allergies alimentaires qui provoquent chaque année des dizaines d'hospitalisations pour choc anaphylactique, sans qu'aucun traitement n'ait encore vu le jour. Cette réaction brutale à l'ingestion de l'allergène se traduit par une chute brutale de la tension artérielle qui peut mettre en danger les organes vitaux du patient, jusqu'à entraîner sa mort.
L'immunothérapie, unique traitement de fond reconnu par l'Organisation mondiale de la santé dans l'allergie, n'est pas indiquée dans les causes alimentaires. La méthode qui consiste à administrer de manière répétée par voie orale ou sous-cutanée de petites quantités d'allergènes pour diminuer la sensibilité des patients est utilisée couramment avec les pollens mais elle reste limitée à des travaux expérimentaux pour les aliments, en raison d'un risque trop important de chocs anaphylactiques.
Rendre l'organisme moins sensible
Face à cette impossibilité de traiter les allergies alimentaires par des injections ou des médicaments à prise orale, les pédiatres français Pierre-Henri Benhamou et Christophe Dupont ont décidé en 2002 de mener des travaux sur une troisième voie: la voie cutanée. Via leur start-up DBV Technologies, ils ont développé le patch Viaskin qui contient des allergènes sous forme de poudre sèche et se pose quotidiennement sur la peau saine.
Une fois le patch collé, les allergènes entrent en contact avec les cellules de la couche supérieure de la peau. Ils sont alors capturés et transportés par des cellules spécifiques dites de Langerhans jusqu'aux ganglions lymphatiques qui stimulent la production de cellules, rendant peu à peu l'organisme moins sensible aux allergènes.
«L'idée d'utiliser la voie épicutanée n'est pas nouvelle, explique le professeur Dupont. A la fin des années 50, des chercheurs français ont tenté de traiter des patients en pratiquant des scarifications de la peau pour y introduire un allergène. Mais l'expérience s'est avérée trop dangereuse. Avec le patch, la peau n'est pas entaillée, ce qui supprime tout passage de l'allergène dans le sang, responsable des chocs anaphylactiques».
Aucune réaction grave n'a été déplorée lors de l'étude effectuée en France en 2010 sur des enfants allergiques au lait de vache (1) et des travaux financés par le National Institute of Health sont actuellement menés aux États-Unis, pour confirmer cette innocuité dans le cas de l'arachide.
Des débouchés prometteurs
Bien que les résultats soient encourageants, le projet de consommer une poignée de cacahuètes ou un verre de lait à peine le patch collé au bras relève du fantasme, prévient le pédiatre. «L'immunothérapie, qu'elle qu'en soit la voie, est un processus long. Il faut un à trois ans pour obtenir une baisse significative et durable de la sensibilité. De plus, il est trop tôt pour dire si ce traitement permettra d'induire une tolérance totale à l'arachide ou au lait chez certains patients. Le but est avant tout d'induire une désensibilisation, c'est-à-dire une diminution de la sensibilité suffisante pour éviter les réactions sévères en cas de contact accidentel avec l'allergène».
La société espère commercialiser ses patchs à l'arachide et au lait de vache dès 2016 et développe à présent un patch anti-acarien, tandis qu'une équipe Suisse travaille de son côté sur un patch anti-pollen. «Théoriquement, la technique fonctionne pour n'importe quel allergène», explique Christophe Dupont. Ce qui promet des débouchés plus qu'attractifs d'un point de vue médical mais également économique. Au total, les trois allergies sur lesquelles DBV Technologies se focalise représenteraient un potentiel commercial de plus de 5 milliards de dollars, selon la start-up.
(1). Dupont C et al. Journal of Allergy and Clinical Immunology, 2010 May; 5(125):1165-7
lefigaro.fr |
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