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Plus de risques avec les pilules de 3e génération |
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| De nouvelles études confirment le risque accru d'accident thromboembolique en cas d'utilisation de ces contraceptifs.
Mourir d'un accident vasculaire cérébral ou d'une embolie pulmonaire à cause de l'utilisation d'une pilule contraceptive est exceptionnel mais possible. Ces événements, liés à l'obstruction d'une veine ou d'une artère par un caillot, touchent environ 10 femmes sur 10.000 qui prennent une pilule dite de 3e génération associant deux types d'hormones : un oestrogène (éthinylestradiol) et un progestatif.
Il serait légitime de penser que l'arrivée des nouvelles pilules dites de troisième génération dans les années 90 aurait dû permettre de réduire ce risque par rapport aux plus anciennes mais ce fut en fait le contraire. Depuis 1995, les études se multiplient et se donnent raison sur le fait que les pilules les plus récentes utilisant les progestatifs de type gestodène, desogestrel et drospirénone augmentent le risque d'accident thromboembolique par rapport à celles utilisant un plus vieux progestatif appelé lévonorgestrel.
Une preuve supplémentaire vient d'être apportée par une étude danoise parue dans le BMJ. Les auteurs ont montré que chez des femmes âgées de 15 à 49 ans, les pilules incluant du lévonorgestrel (2e génération) multiplient par trois le risque d'accident thromboembolique au regard des femmes ne prenant pas la pilule et que les pilules à base de gestodène, desogestrel et drospirénone (3e génération) le multiplient par six.
Des résultats renforcés par la parution, au même moment, d'un rapport sur le risque des pilules contenant de la drospirénone de la Food and Drug Administration, l'agence américaine des médicaments. Après avoir analysé six études épidémiologiques, elle conclut que ce type de pilules multiplie par 1,5 à 2 le risque d'accident comparativement aux formules plus anciennes.
Le responsable : l'oestrogène
Selon David Elia, gynécologue à Paris, «l'effet thrombogène des pilules de 3e génération vient en fait de l'éthinylestradiol et non du progestatif. Ce dernier vient justement contrecarrer cette activité nocive et a donc un rôle «protecteur». Or, la dernière génération de pilule utilise des progestatifs plus «légers» afin de réduire au maximum leurs effets indésirables sur le cholestérol ou encore la pression artérielle. Résultat, «ils protègent moins bien du risque thromboembolique que les molécules plus anciennes», précise-t-il. Cela explique qu'il n'y ait pas de sur-risque de thrombose avec une pilule uniquement progestative.
Dès 2001, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) alertait les professionnels de santé sur ce risque, indiquant qu'il était «plus important lors de l'utilisation des contraceptifs de 3ème génération dosés au moins à 30 μg d'éthinylestradiol par rapport à ceux de 2ème génération».
«Il y a quelques années, seules les pilules de 3e génération proposaient de faibles dosages d'éthinylestradiol (20 μg) et c'est pourquoi elles sont été beaucoup prescrites. Mais désormais, c'est aussi le cas de certaines pilules de 2e génération. Je ne vois donc aucune raison de ne pas proposer d'emblée une pilule de 2e génération, souligne-t-il. D'autant plus que la plupart d'entre elles sont remboursées et peu chères». Leur prix vient d'ailleurs de baisser de 12 à 15% depuis le 1er novembre. «Quant aux femmes qui utilisent des pilules contenant gestodène, desogestrel ou drospirénone depuis longtemps, il n'y a pas lieu de s'alarmer. Le risque d'accident est présent surtout dans les premiers mois qui suivent la prise initiale. Si elle est bien tolérée, il n'est pas nécessaire de changer», conclut le gynécologue.
Lefigaro.fr |
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