L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Polémique autour de l'achat de médicaments sur Internet
L'achat de médicaments sur Internet pourrait être dangereux pour la santé. C'est du moins le message que veut adresser la Fédération professionnelle des industriels du médicament (FPIM) aux internautes: "En achetant des médicaments sur Internet, les patients mettent en danger leur propre santé. Ils prennent le risque de consommer des produits au principe actif variable et douteux, sous ou surdosés, voire renfermant des substances nocives", explique Philippe Lamoureux, son directeur général.
Il y aurait effectivement de quoi s'inquiéter: selon l'OMS, en 2006, 50% des médicaments achetés sur Internet étaient des faux, aussi bien des marques déposées que des génériques. Les contrefaçons représentaient en 2010 10% du marché pharmaceutique et plusieurs personnes sont déjà mortes à cause d'un médicament contrefait, comme Maria Bergeron au Canada en 2006, morte parce que son médicament était mal dosé. Selon la commission européenne, entre 2010 et 2011, le nombre de médicaments contrefaits interceptés par les douanes était multiplié par 9, passant de 3 à 27 millions. Un problème qui, pour la FPIM, est principalement lié au manque de législation sur la vente de médicaments par Internet: sans contrôle véritable de la qualité des produits ni coordination internationale efficace, il est facile aux pirates de vendre leurs produits tout en se cachant des autorités.
Mais un autre responsable pourrait être trouvé dans l'économie. De nombreux internautes ont protesté pour signaler que selon eux c'était surtout une manière pour l'industrie pharmaceutique de protéger ses brevets: tous les médicaments achetés sur Internet ne seraient pas dangereux, selon ces témoins. Et, pour la fondation Chirac, le recours aux contrefaçons peut également trouver sa source dans un autre phénomène: en mettant en garde contre une utilisation accrue de ces médicaments en temps de crise économique, elle a implicitement reconnu que le manque de moyens financiers pour se soigner était une cause de leur consommation.