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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
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Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
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Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les alternatives de la pilule |
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| Aujourd'hui encore, 20.000 interruptions volontaires de grossesse sont liées chaque année en France aux oublis de pilule, en majorité chez les jeunes filles. Même si cette méthode reste le moyen de contraception préféré des Françaises, une étude de l'Ined publiée ce mois-ci a montré un recul de son utilisation de près de 5% au cours des années 2000, au profit des nouveaux outils que sont l'anneau, l'implant et le patch.
Des méthodes alternatives de plus en plus encouragées par les gynécologues et médecins de ville pour pallier aux grossesses non désirées chez les plus jeunes. Focus sur leurs spécificités:
L'implant:
Petit bâtonnet cylindrique en plastique de 4 cm de long et 2 mm de diamètre, soit la taille d'une allumette, l'implant est un réservoir contenant le même type de substance que les pilules progestatives. Inséré sous la peau du bras au moyen d'une aiguille spéciale, après la pose d'une crème anesthésiante, sa durée d'action est de trois ans. D'un coût de 106,76€, il est remboursé à 65% par l'Assurance-maladie.
Très fiable, son principal inconvénient tient aux troubles du cycle qu'il peut entraîner. Dans le meilleur des cas, les patientes constatent un arrêt total de leurs règles. Mais une partie d'entre elles (15%) ont des saignements aléatoires voire permanents, qui peuvent les contraindre à renoncer à ce mode de contraception.
Tout comme le stérilet, l'implant est fiable à près de 100% dans la prévention des grossesses. C'est pourquoi le Collège américain des gynécologues et obstétriciens estime dans ses dernières recommandations au sujet de la contraception des adolescentes que ces deux modes de contraception devraient être recommandés en première ligne chez ces patientes pour prévenir les grossesses non désirées.
L'anneau vaginal:
Cet anneau flexible en plastique poreux contient une association d'hormones semblable à celle d'une pilule combinée, composée d'œstrogènes et de progestérone. Cette contraception très sûre et sans incision de la peau est mise en place par la femme elle-même pour une période de trois semaines. Elle le retire pendant la quatrième semaine, pendant laquelle apparaissent des règles. L'anneau nécessite d'être à l'aise avec son corps pour la pose qui nécessite son insertion au fond du vagin. Bien placé, on ne le sent pas. Les hormones passent dans le sang à travers la paroi vaginale.
L'anneau ne bénéficie pas d'un remboursement pour l'heure, freinant son utilisation par le plus grand nombre. Il coûte environ 16 euros par mois, les pharmacies étant libres d'en fixer le prix.
Le patch:
Le patch contraceptif est un timbre autocollant qui se pose sur la peau au niveau du ventre, de l'épaule ou au bas du dos durant une semaine et diffuse à travers la peau une combinaison d'hormones, semblable à celle de l'anneau vaginal et de la pilule combinée. Coûtant environ 15 euros par mois pour trois timbres, cette contraception ne bénéficie pas de remboursement pour l'heure.
Le stérilet:
Le dispositif intra-utérin ou DIU, plus couramment appelé stérilet, est inséré dans l'utérus par un médecin. Il existe deux types de DIU, au cuivre ou hormonal, le premier ayant une durée d'action de 4 à 10 ans, le second de 5 ans.
Encore peu utilisé chez les jeunes filles et les femmes n'ayant pas eu d'enfant alors qu'il n'y a pas de contre-indication à cela, le DIU représente 30% de la contraception après la première grossesse.
Si les jeunes patientes expliquent leur réticence par la peur d'une pose douloureuse ou par une aversion à l'idée de porter un corps étranger en elle, la crainte de la stérilité reste également tenace. Le risque d'infection génitale est effectivement plus important durant les trois semaines suivant la pose du stérilet, mais une fois cette période passée, il constitue un mode de contraception tout à fait indiqué chez les jeunes filles et femmes ayant un partenaire stable. Un DIU en cuivre coûte 30,50€ tandis qu'un DIU hormonal coûte 125€. Tous deux sont remboursés à hauteur de 65% par l'Assurance-maladie.
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