L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les boissons light aggraveraient le risque de diabète et d'obésité
Les édulcorants artificiels perturbent la composition et la fonction de la flore intestinale, selon une expérience menée sur des souris et sept volontaires. Leur absorption tend à entrainer une intolérance au glucose fréquente dans les états pré-diabétiques.
On s"en doutait déjà. Une nouvelle étude le confirme. Les édulcorants artificiels, largement prônés ces dernières années comme des outils de prévention, pourraient en réalité entraîner des changements métaboliques et contribuer à aggraver les risques de diabète et d'obésité, selon une étude de l'Institut Weizmann en Israël, publiée dans la revue Nature cette semaine.
Utilisés dans de nombreux aliments ou boissons, comme les sodas light, les céréales et les desserts, les édulcorants artificiels (ou édulcorants intenses) sont des substances qui possèdent un pouvoir sucrant très élevé mais n'apportent pas de calories.
En étudiant l'impact des édulcorants artificiels sur des souris de laboratoire et sur un petit groupe de sept personnes, des chercheurs ont découvert qu'ils perturbaient la composition et la fonction de la flore intestinale.
Ils ont réduit les apports caloriques, pas notre appétence pour le sucré "Les édulcorants artificiels ont été introduits très largement dans notre alimentation avec l'idée de réduire les apports caloriques et de normaliser les niveaux de glucose sanguin sans remettre en cause notre appétence pour le sucré" rappellent les chercheurs dans la revue scientique britannique.
Mais, ajoutent-ils "nos travaux suggèrent que les édulcorants artificiels pourraient avoir directement contribué à renforcer l'épidémie qu'ils étaient censés combattre".
L'expérience a consisté à ajouter trois édulcorants très courants - l'aspartame, le sucralose et la saccharine - dans l'eau ingérée par les souris, aux doses journalières admissibles fixées par l'agence américaine de santé FDA et ajustées au poids des animaux.
Les souris ont développé une intolérance au glucose
Les souris ont développé une intolérance au glucose contrairement à celles qui n'avaient ingéré que de l'eau ou de l'eau contenant du sucre. L'expérience a été répétée sur d'autres souris et à des doses variables d'édulcorants, avec toujours le même résultat.
L'intolérance au glucose survient lorsque l'organisme réagit moins aux effets de l'insuline et doit redoubler d'efforts pour contrôler les taux de sucre dans le sang. On l'observe fréquemment dans les états pré-diabétiques.
Les changements de la flore microbienne a eu un impact négatif sur le métabolisme des souris
Soupçonnant la flore intestinale d'être impliquée dans le phénomène, des chercheurs ont transplanté des excréments provenant de souris nourries avec des édulcorants sur des souris débarrassées de leurs propres bactéries grâce à un traitement antibiotique.
Ces dernières ont présenté à leur tour une intolérance au glucose, suggérant que les changements intervenus dans leur flore microbienne avaient eu un impact négatif sur leur métabolisme.
Même résultat sur 7 volontaires non habitués à consommer des édulcorants
Les chercheurs ont alors testé leur hypothèse sur sept personnes volontaires qui n'avaient pas l'habitude de consommer des édulcorants. Après avoir pendant sept jours reçu les doses journalières admissibles, quatre d'entre elles ont présenté des taux élevés de glucose ainsi que des modifications de leur flore intestinale.
Selon le Dr Eran Elinav, certaines bactéries pourraient interagir avec les composés chimiques des édulcorants - qui ne sont pas absorbés par l'intestin - en secrétant des réactions inflammatoires exacerbant les troubles métaboliques tels que l'intolérance au glucose ou le diabète. Elles pourraient également avoir des effets sur l'obésité. Ces résultats "invitent à un réexamen de la consommation massive et non contrôlée de ces substances aujourd'hui", estime-t-il.
Les chercheurs restent toutefois très prudents, soulignant que leurs recherches doivent être reproduites à plus grande échelle sur l'homme.