L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les signes précoces d'un arrêt cardiaque
Alors que le taux de survie après un arrêt cardiaque prématuré reste faible, des chercheurs parisiens ont mis en évidence, dans une études sur plus de 80 cas, que des signes avant-coureurs sont présents dans la moitié des cas, mais que les patients les ignorent.
Pour améliorer la survie en cas d’arrêt cardiaque prématuré, des chercheurs parisiens ont analysé de façon précise le déroulement des événements survenant dans les 4 semaines précédant la survenue de ce décès brutal. Pour cela, ils ont tenté de reconstituer les histoires de 839 hommes et femmes victimes de mort subite. Ils ont interrogé les témoins, les membres de la famille, et ont analysé les données médicales des hôpitaux et des médecins libéraux de la région.
Ils ont ainsi mis en évidence que la douleur dans la poitrine était le symptôme le plus fréquent. Les autres signes d’alerte étaient l’essoufflement d’effort et les pertes de connaissance. Le Dr Marijon, principal auteur de ces travaux précise que dans deux cas sur trois les douleurs de la poitrine étaient caricaturales d’un problème cardiaque, avec une douleur intense en étau. "Mais elles avaient été intermittentes jusqu’à la survenue de l’arrêt cardiaque. En revanche, lorsque c’était une difficulté pour respirer, elle démarrait quelques jours avant et était le plus souvent continue jusqu’à l’arrêt cardiaque", précise le chercheur.
En outre, seuls 19% de ces patients ayant présenté des symptômes avant-coureurs ont appelé les secours. Et pourtant ceux qui ont appelé présentaient 6 fois plus de chance de survivre (atteignant plus de 30% de survie !!) comparé à ceux ayant négligé leurs symptômes.
"La leçon, c’est que si vous avez ce genre de symptômes, il ne faut pas les ignorer. Si vous êtes dans cette situation, allez au plus vite voir votre médecin traitant. Et surtout ne perdez pas de temps", insiste l’auteur de l’étude. "Ces nouvelles données doivent motiver la communauté médicale à développer une nouvelle stratégie de prévention subaiguë" annonce le Dr Marijon, c’est à dire être capable d’identifier les sujets à risque d’arrêt cardiaque à court terme.
Chaque année, environ 50000 Français décèdent prématurément d’un arrêt cardiaque. Soit environ un arrêt cardiaque toutes les 10 minutes. Le taux de survie en France est de 5 à 7%.