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Oran - 40% des victimes sont âgées entre 6 et 12 ans |
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150 enfants abusés sexuellement depuis janvier
Selon un bilan établi par le service de médecine légale du CHU d’Oran, 150 enfants âgés de 6 à 18 ans ont été victimes de sévices sexuels depuis le début de l’année en cours. 40% de ces victimes sont âgées entre 6 et 12 ans.
Ils sont donc 60 enfants, âgés de 6 à 12 ans, à avoir subi des sévi-ces sexuels qui les marqueront à vie. En fait et selon une psychologue, «Ces victimes de violence vont, elles-même, répercuter la violence une fois devenues adultes. L’enfant abusé devient agresseur à son tour».
Selon une source responsable relevant du service sus-cité: «Les filles sont celles qui sont les plus touchées par les abus sexuels puis viennent les jeunes enfants qui sont généralement abordés par les violeurs sur la route de l’école». Et d’ajouter: «Les agresseurs sont dans certains cas des membres de la famille ou des voisins. Des personnes que l’enfant connaît bien et en qui il a une grande confiance». Notre source soulignera que le plus grand nombre de victimes d’abus sexuels résident dans des zones rurales où l’oisiveté est source de tous les vices et l’on saura que les affaires de sévices sexuels sur les enfants ne sont pas toujours portées en justice.
Ce sujet est l’un des sujets tabous de la société et lorsque l’auteur des sévices est un membre de la famille, le frère, l’oncle ou le papa, on préfère taire l’incident de peur du déchirement familial, mais surtout à cause du qu’en dira-t-on. Selon les spécialistes, «Les conséquences d’une agression sexuelle chez l’enfant dépendent de plusieurs facteurs, du degré de préparation de l’enfant à un événement de ce genre et de la réaction de son environnement, s’il en parle. En effet, si l’enfant a reçu une éducation sexuelle et se trouve en présence d’un minimum de connaissances sur les agressions sexuelles, une rencontre brève avec un étranger n’aura pas d’effets sérieux et durables.
D’ailleurs, dans ce cas-là, l’enfant réagira de lui-même à cette situation. Par contre l’enfant n’ayant reçu aucune éducation sexuelle et pour qui le sexe est un sujet tabou et source de fautes et de péchés, aura une réaction de panique suivie d’un sentiment d’anxiété et de culpabilité. Des réactions similaires peuvent apparaître si les parents ou l’environnement dramatisent l’événement.
Ainsi les réactions de la police ou de l’entourage causent souvent plus de troubles que l’événement lui-même». Les psychologues affirment par ailleurs que «les enfants victimes de violences sexuelles présentent souvent un choc psychologique se traduisant par de l’anxiété, un état dépressif, des cauchemars et une insomnie qui nécessite une psychothérapie». Quant à la durée des troubles, les spécialistes s’accordent à dire qu’»elle dépend essentiellement du comportement de l’entourage» et préciseront dans ce même contexte: «L’inceste a des effets plus sérieux et plus durables, surtout si celui-ci a commencé dès son jeune âge et s’est parfois prolongé plusieurs années, si l’agresseur est le père ou le beau-père et si l’événement est tenu secret pendant une longue période.
La victime d’un inceste est habituellement envahie par un sentiment de culpabilité et de honte qui conduit à un état dépressif et à un comportement d’autodestruction, une fois devenue adulte et présentera souvent de sérieux problèmes sexuels. Tirant la sonnette d’alarme sur ce phénomène, les spécialistes avancent comme meilleure méthode préventive, l’éducation sexuelle de l’enfant, en abordant les problèmes sexuels en général, en éliminant les tabous qui entourent cette question et en informant l’enfant des circonstances dans lesquelles peuvent arriver les agressions sexuelles.
Il importe de rappeler qu’en 2006, 1.440 enfants, victimes de violences sexuelles, ont été enregistrés en Algérie. Ces violences ont ciblé, en grande majorité, des filles. En 2007 et selon le service de la protection de l’enfance à la Direction générale de la Sûreté nationale, 957 mineurs dont 529 filles, ont été victimes de violences sexuelles. La responsable de ce service a déclaré que «cette situation démontre la dégradation des mœurs due à la perte des valeurs morales dans la société».
Source : la voix de l'oranie
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