L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
Interdit de copier les médicaments génériques?
La justice se penchera mardi sur les règlements fédéraux qui interdisent aux fabricants canadiens de médicaments génériques de copier des produits de marque pour une période de huit ans après l'expiration des brevets, une poursuite vieille de deux ans se retrouvant en Cour fédérale.
Les fabricants de médicaments génériques estiment que ces règlements coûtent aux consommateurs 115 millions $ en frais additionnels chaque année.
Implantés en 2006 sous la Loi sur les aliments et drogues, ces règlements sont destinés à protéger les données dont les fabricants ont besoin pour faire breveter leur médicament, incluant les résultats d'études cliniques.
Les fabricants de médicaments génériques estiment que la période d'exclusivité sur les données est tout simplement trop longue.
L'Association canadienne du médicament générique a fait valoir que ces règlements niaient toute forme de concurrence. Le porte-parole Jeff Connell a soutenu qu'ils n'avaient rien à voir avec la protection des données, et portaient exclusivement sur l'aspect marketing.
Le président de l'association représentant les compagnies de recherche pharmaceutique du Canada a accusé ces fabricants de mener une «campagne de peur». Russell Williams a souligné par voie de communiqué, lundi, que ces règlements avaient été approuvés après des années de consultation entre les gouvernements, l'industrie et des intervenants du milieu de la santé.
«Ces changements vont mener au développement d'un plus large éventail de médicaments et de vaccins pouvant potentiellement sauver des vies», a-t-il affirmé. M. Williams a ajouté que le Canada respectait ainsi des règles de commerce international qui lui permettaient de mieux se positionner pour obtenir des investissements en recherche et développement.
Les fabricants de médicaments génériques ont fait valoir que l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) comportait seulement une protection maximale de cinq ans. Ils demandent donc à la Cour fédérale de déclarer illégaux les règlements fédéraux et d'ordonner leur retrait.
Les compagnies qui développent des médicaments prescrits au pays ont soutenu que l'Union européenne protégeait les marques pour dix ans, et que le Canada n'était donc pas dans le tort.
Les fabricants de médicaments génériques ont souligné que plusieurs médicaments populaires n'auraient pas été rendus disponibles rapidement si les règlements avaient été en place avant 2006, tels que les antidépresseurs Zoloft et Wellbutrin, et le Pravachol, censé réduire le taux de cholestérol.