L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Cancer du poumon et phosphates: attention!
Selon une étude qui vient tout juste d’être publiée dans l'American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, une alimentation riche en phosphates inorganiques activerait la croissance des tumeurs de cancer du poumon et contribuerait même au développement de ces tumeurs chez des individus prédisposés à ce type de cancer. Les phosphates inorganiques sont présents dans une variété de produits alimentaires transformés. On les trouve par exemple dans les viandes, les fromages, les boissons, les biscuits et gâteaux, les céréales, etc.
«Notre étude indique que l'augmentation de l'apport de phosphates inorganiques stimule fortement le développement du cancer du poumon chez la souris, et suggère qu’une réglementation alimentaire des phosphates inorganiques est essentielle pour le traitement du cancer du poumon aussi bien que pour sa prévention», a déclaré l’auteur principal de l’étude, le Dr Myung-Haing Cho de l'Université nationale de Séoul.
Les aliments phosphatés
«Dans les années 1990, le régime alimentaire quotidien moyen des adultes contenait 470 mg par jour de phosphates inorganiques. Aujourd’hui, ces phosphates sont ajoutés beaucoup plus souvent à un grand nombre d'aliments transformés, y compris les viandes, les fromages, les boissons et les produits de boulangerie. En conséquence, selon les choix alimentaires, l'apport de phosphore pourrait être augmenté de plus de 1000 mg par jour», a indiqué le Dr Cho.
Alors que 0,5 % a été défini comme un niveau «normal» de phosphate dans les aliments, les aliments contiennent en moyenne aujourd’hui un pour cent de phosphate. Selon le Dr Cho d’autres recherches sont nécessaires pour définir le un niveau «sécuritaire» de phosphates inorganiques dans les aliments. L’équipe du Dr Cho compte donc effectuer d’autres études pour recueillir des informations suffisantes pour évaluer correctement le risque que représentent ces phosphates.