L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Possible vaccin préventif contre le cancer de la prostate
Les chercheurs de l'université de Californie ( Southern California ) ont développé un vaccin contre le cancer de la prostate qui prévient le développement du cancer dans 90 % des cas chez les souris génétiquement prédestinées à développer cette maladie.
Le travail, publié dans le numéro de février de Cancer Research, suggère que la même stratégie pourrait être d'application chez les hommes ayant une augmentation des taux de la PSA (prostate spécifique antigène), un indicateur diagnostic potentiel du cancer de la prostate.
Selon le Dr W. Martin Kast, Ph.D., professeur de microbiologie moléculaire au centre anticancéreux et principal investigateur, en vaccinant très tôt on a donné à ces souris une protection à long terme contre une maladie qu'elles étaient destinées à avoir. Cette approche n'a jamais été envisagée et avec l'aide de recherches futures pourrait représenter un changement dans la gestion du cancer de la prostate chez l'homme.
Actuellement les hommes chez qui on découvre une augmentation des taux de PSA, sans autre signe de cancer sont avisés d'attendre sous surveillance jusqu'à ce que des signes de cancer apparaissent. Ne serait-il pas judicieux, selon Kast, de pratiquer une vaccination plutôt qu'une attente vigilante.
Selon les auteurs, les résultats de l'étude représentent aussi une nouvelle façon de penser à l'utilisation de vaccin thérapeutique contre le cancer de la prostate. Les vaccins actuellement en cours d'essais cliniques sont conçus pour traiter les hommes dont les cancers sont avancés et qui ne répondent pas à la thérapie. Les résultats sont limités. Cette nouvelle approche vise elle, l'état précancéreux dans le but d'empêcher le cancer de se développer.
Dans le groupe expérimental 2 des 20 souris ont développé un cancer de la prostate à la fin de la première année. En contraste toutes les souris contrôle était mortes de cette maladie. Les chercheurs ont constaté que les souris du groupe expérimental ont toutes développé de très petites tumeurs qui n'ont pas progressé. Ces minuscules nodules de cancer prostatique étaient entourés par une armée de cellules du système immunitaire. La vaccination avait transformé le cancer en une maladie chronique gérable.
De plus les investigateurs ont trouvé que les souris traitées n'ont pas développé de maladies auto-immunes, un effet secondaire qui aurait pu intervenir. Selon les auteurs, bien que cette recherche soit très prometteuse, des études chez les humains sont nécessaires pour s'assurer qu'une auto immunité ne se développe pas.