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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
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CLINIQUE OPHTALMOLOGIQUE DE ANNABA |
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La nouvelle année 2009 commence dans une joie et un bonheur immenses pour une vingtaine de personnes greffées de la cornée à la clinique ophtalmique du Champ-de-Mars, relevant du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Annaba.
Et pour cause, certaines d’entre elles recouvrent l’usage de la vue, après des années de calvaire propre à toute personne non voyante. Certaines d’entre elles n’arrivaient pas à en croire leurs… yeux, et c’est le cas de le dire. Composée de six maîtres-assistants, deux assistants de santé publique et 21 résidents, l’équipe du docteur Faouzia Boulaneb- Beddiar, médecin chef de cette clinique, a opéré sans la moindre assistance extérieure à l’établissement les greffés qui viennent de différentes wilayas du pays. Ils sont issus, pour la plupart, de milieux défavorisés.
C’est le cas de Djelloul Nabil, 26 ans, originaire de la wilaya de Souk-Ahras, que nous avons rencontré sur son lit d’hôpital, soixante-douze heures après la transplantation. Il nous fera part de la forte émotion qu’il a éprouvée en constatant, une fois le pansement enlevé, qu’il recouvre la vue. «On m’a réclamé 54 millions de centimes dans le secteur privé pour cet acte. Je suis sans travail et je n’aurais jamais pu réunir une telle somme, même si j’acceptais de vendre un rein, chose que j’ai à un moment envisagée», se confie-t-il.
«Je ne saurai jamais remercier assez le docteur Boulaneb et son équipe pour le dévouement et la sollicitude qu’ils manifestent aux malades.» C’est le même avis qu’ont exprimé les autres greffés dont certains viennent de régions lointaines comme Jijel ou Biskra. Entamées en 2006, les greffes de la cornée ont connu une avancée remarquable au sein de cette clinique.
Avec la dernière série effectuée à l’ultime journée de l’année écoulée, cette unité spécialisée aura réalisé quelque quatre-vingt greffes. «Cette réussite n’aurait jamais pu atteindre ce chiffre s’il n’y avait pas le soutien et l’aide du directeur général du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Annaba, le professeur Abderrahmane Saïdia. Il s’est totalement impliqué dans ces greffes», tient à nous signaler le docteur Boulaneb. Elle nous fera visiter les dernières acquisitions de la clinique, représentant un appareillage ophtalmologique de pointe et de dernière technologie.
Il s’agit d’un OCT (Tomographie en cohérence optique), outil pour préciser le diagnostic et évaluer l’évolution pour les différentes pathologies ophtalmiques, un laser argon pour le traitement préventif du décollement de la rétine, outre le traitement de la rétinopathie diabétique. Une seule séance pour ce genre d’examen est facturée chez le privé à plus de 3 000 DA, sachant qu’un diabétique nécessite une demidouzaine de séances.
La clinique dispose également d’un laser «Yag» servant de complément à la chirurgie du segment (cataracte et glaucome) coûtant 5 000 DA l’acte, d’un échographe mode B pour exploration, un second échographe mode A pour biométrie (chirurgie de la cataracte), ainsi qu’une angiographie. Un autre équipement commandé et payé sera livré au courant de l’année 2009, dont des appareils pour comptage cellulaire, auto-réfractaire automatique, une tonométrie à air, une topographie cornéenne.
Avec l’acquisition de tout cet équipement et la disponibilité d’une équipe médicale performante, l’avenir ne peut être que meilleur pour nos malades, affirme le docteur Boulaneb, qui souhaite toutefois que les consultations en ambulatoire, c’est-à-dire les petits bobos en ophtalmologie, soient effectuées au niveau des services ophtalmologiques des urgences disséminés à travers les polycliniques et autres centres de soins de proximité. «Cette manière de procéder nous permettra une prise en charge efficiente des pathologies lourdes», précise la même source.
La gestion administrative de cette clinique est assurée par un jeune directeur d’unité, Krim Halim, nommé à ce poste en juin dernier. Il veille à la propreté et l’hygiène des lieux. Comme il réunit quotidiennement les effectifs chargés de la gestion et de l’entretien de la clinique. «Nous avons procédé par la sensibilisation et la persuasion pour impliquer les agents dans le but de réunir toutes les conditions nécessaires à un séjour le plus humain possible pour les malades», nous a-t-il expliqué.
112 éléments, tous corps confondus, sont affectés à cet établissement spécialisé de soixante lits qui couvre un bassin d’une population de plus de quatre millions d’âmes, outre le fait qu’il dispense des soins à des patients de plusieurs autres régions du pays dont ceux des wilayas de l’extrême sud du pays, à l’exemple d’Illizi et de Tamanrasset.
Ali Bouacha
le soir d'algérie
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