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Les insomniaques coûtent cher |
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Une étude publiée jeudi évalue à 6,5 milliards $ par année les coûts engendrés par les problèmes d'insomnie au Québec.
Publiée dans la revue spécialisée Sleep, l'étude menée par des chercheurs à Québec estime que les trois quarts des dépenses engendrées par l'insomnie sont attribuables à des conséquences indirectes, comme des absences du travail et des diminutions de la productivité.
Les coûts directs de l'insomnie comprennent les consultations médicales, les coûts de transport pour se rendre à ces consultations, ainsi que les médicaments obtenus avec ou sans ordonnance.
Par ailleurs, la consommation inappropriée d'alcool en vue d'enrayer les problèmes de sommeil entraînerait à elle seule des frais de 340 millions $.
«Les coûts liés à l'alcool constituent un peu une surprise à nos yeux, de même que la fréquence de sa consommation en vue de provoquer le sommeil», a commenté la coauteure de l'étude, Meagan Daley, professeure au cégep Champlain-St. Lawrence, à Québec. Elle a fait remarquer que les somnifères coûtent aussi peu que 11 cents par comprimé, alors qu'un verre de vin coûte beaucoup plus.
«La plupart d'entre nous ont déjà éprouvé l'effet de somnolence provoqué par un verre ou deux d'alcool. En fonction de cette perception, les gens croient fortement que l'alcool les aidera à s'endormir, je pense.»
C'est souvent le cas. Toutefois, il y a un mais: la qualité du sommeil s'en ressent. La consommation d'alcool réduit la période de sommeil profond, au cours de laquelle on fait le plein d'énergie physique et on récupère par l'entremise du rêve, a-t-elle précisé.
En revanche, la période de sommeil léger s'accroît, c'est-à-dire qu'on se prive ainsi d'étapes de sommeil essentielles, a-t-elle poursuivi. «Même si la durée du sommeil a été de six, sept ou huit heures, nous sentirons peut-être que ce sommeil n'a pas été réparateur.»
Partie intégrante d'une plus vaste étude épidémiologique servant à documenter l'histoire naturelle de l'insomnie, l'étude a été menée auprès de 948 participants qui ont complété un questionnaire. Le sommeil de près de 52 pour cent d'entre eux a été considéré comme bon, tandis que 32 pour cent des répondants montraient certains symptômes d'insomnie.
Enfin, 15 pour cent souffraient carrément d'insomnie, puisqu'ils correspondaient à tous les critères du syndrome, étaient insatisfaits de leur sommeil et éprouvaient des symptômes trois nuits par semaine pendant au moins un mois.
L'insomnie entraînera des coûts de 5 010 $ par personne qui en est diagnostiquée. Les dépenses pour une personne qui souffre de certains troubles du sommeil sont estimées à 1 431 $, mais à seulement 421 $ pour celui qui dort comme une bûche.
Mme Daley a précisé que les chercheurs ont dû élaborer leur propre méthode pour évaluer les coûts indirects de l'insomnie, en posant certaines questions en vue d'isoler la variable de la baisse de productivité exclusivement imputable aux troubles du sommeil. L'extrapolation demeure estimative et le simple fait de compter sur une déclaration du répondant comporte ses limites, a-t-elle concédé.
«Les méthodes employées pour estimer la productivité n'ont pas été validées, ce qui constitue une autre limite (de l'étude)», écrivent les auteurs.
L'étude a reçu un appui financier des Instituts de recherche en santé du Canada. Une étude pancanadienne est néanmoins en cours en vue de recueillir des données qui permettraient de constater des différences entre les provinces.
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