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Il était une fois une maladie qu’on appelait «maladie des rois» car elle affectait surtout ceux qui aimaient la bonne chère et ne se privaient pas de vider goulûment leurs verres. Jusqu’à la dernière goutte.
En ce jour de veille de la fête des Rois, certains d’entre vous, qui ont royalement festoyé ces jours derniers, éprouveront les symptômes de cette maladie étroitement associée aux excès de table et d’alcool: la goutte. Loin d’être une maladie du passé, la goutte est d’actualité. Elle fait désormais souffrir près de 500 000 Canadiens.
Un problème d’élimination
Les gènes de nos cellules sont composés, entre autres, de purines et les aliments que nous consommons en comprennent également. Lorsque les cellules meurent, les purines se dégradent et se transforment en déchet, sous forme d’acide urique, qui s’élimine principalement par l’urine.
Un déséquilibre du métabolisme des purines peut survenir par l’élimination trop lente de l’acide urique par les reins et les intestins ou par un apport trop important de purines en s’alimentant. L’une ou l’autre de ces conditions, ou les deux réunies, fera en sorte que l’acide urique se retrouvera en trop grande quantité dans l’organisme et s’accumulera. Avec le temps, l’acide pourra se cristalliser et les cristaux se formeront dans diverses articulations. Neuf fois sur dix, le problème survient chez les hommes âgés de 30 à 50 ans.
L’attaque de goutte
Il est possible de vivre sans problème, durant des années, avec un taux trop élevé d’acide urique. Un état nommé «hyperuricémie». Moins de 20 % des personnes affectées d’hyperuricémie développeront la goutte. Toutefois, lorsque celle-ci se présentera, ce sera souvent sous forme d’attaque aiguë, aussi imprévue que soudaine et, désespérément douloureuse… Sa première cible sera souvent une seule articulation et dans les trois quarts des cas, celle du gros orteil…
Il est minuit et vous allez au lit. Quelques heures plus tard, disons trois, votre gros orteil vous réveille… Il ne va pas bien. Il éprouve une sensation de froid, de pression puis de cisaillement. Puis, son état se détériore. Votre orteil devient enflé, rouge et a maintenant chaud, très chaud. Il devient également hypersensible. La douleur devient cinglante, brutale et dévastatrice à tel point, que votre orteil ne peut même plus supporter le poids du drap sous lequel il repose… La goutte rendra votre orteil aussi fragile que du verre et il vous sera impensable, pour quelques jours, de même considérer de vous y appuyer. Une crise de goutte peut durer de 3 à 10 jours et les 36 premières heures sont les plus douloureuses…
Gardez le lit, ne vous appuyez pas sur votre orteil et consommez beaucoup d’eau pour accélérer l’élimination de l’acide urique. Des anti-inflammatoires non stéroïdiens (Advil ou Motrin, par exemple) pourront apporter un soulagement efficace.
Un signal à ne pas négliger
La goutte est une maladie arthritique. Une première attaque en annonce souvent une autre dans l’année et, malheureusement, la fréquence des attaques et le nombre d’articulations affectées (cheville, cou-de-pied, doigt, genou, coude) ont tendance à augmenter. La goutte peut également être l’objet de crises subaiguës, avec les mêmes symptômes que précédemment mais moins intenses ou, simplement, se présenter sous forme de douleur à une ou plusieurs articulations.
Lorsque la goutte n’est pas traitée, l’acide urique peut se cristalliser, autour des articulations, sous la peau. Ces dépôts, peuvent être visibles surtout au coude, au genou, au dos de la main ou du pied ou sur le pavillon de l’oreille. Ils sont indolores mais peuvent entraîner des déformations aux articulations. L’excès d’acide urique peut aussi causer des calculs rénaux dont l’élimination peut être douloureuse et même provoquer une insuffisance rénale. Lorsque des douleurs aux articulations se produisent, il est important de consulter un médecin afin de vérifier si un excès d’acide urique en est responsable.
Traitement et prévention
Aujourd’hui, les médicaments permettent de contrôler l’augmentation de l’acide urique dans l’organisme et de faire en sorte de restreindre les crises de goutte. Bien que celles-ci puissent être le résultat d’antécédents médicaux, de microtraumatismes, d’une intervention chirurgicale ou de la prise de certains médicaments, les excès alimentaires ou alcooliques en sont souvent la cause.
Évitez les aliments riches en graisses qui ont pour effet de freiner l’excrétion de l’acide urique et limitez les aliments riches en protéines (viande, volaille et poisson) et les aliments très riches en purines (abats et gibier) qui, eux, contribuent à augmenter le taux d’acide urique dans l’organisme.
L’alcool quant à lui accélère la dégradation des purines et restreint leur excrétion. Bonne idée d’éviter l’alcool ou d’en diminuer la consommation afin d’éviter une goutte de trop!
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