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La violence conjugale vue par un médecin légiste
Revue scientifique
Comment briser le silence ?La bibliothèque biomédicale a abrité jeudi une rencontre consacrée au phénomène de la violence conjugale.

A cet effet, le Dr Boumeslout, médecin légiste du CHU d'Oran, est intervenu pour non seulement donner quelques chiffres accablants sur l'ampleur de ce phénomène, mais pour mettre l'accent également sur le fait que la violence conjugale, avant qu'elle ne soit un problème de société, constitue un sérieux fardeau pour la santé publique. Comme définition, le conférencier dira que la violence au sein du couple est une atteinte volontaire à l'intégrité de l'autre, dans une relation privée ou privilégiée. Cela se manifeste par un abus de pouvoir où l'un des partenaires utilise un rapport de force pour contrôler l'autre. Selon le légiste, ce processus est évolutif au cours duquel un partenaire exerce une domination qui s'exprime par des agressions physiques, psychologiques, sexuelles ou économiques. Pour donner plus de poids à son analyse, Dr Boumeslout reviendra sur la déclaration de l'ONU de novembre 1997, qui définit « la violence faite aux femmes comme tout acte de violence fondé sur l'appartenance au sexe féminin, causant ou susceptible de causer aux femmes des dommages ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques et comprenant la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté ». selon le conférencier, ces comportements violents se multiplient et alternent avec des moments d'accalmie et constituent un processus menant à la déstabilisation de la victime, à travers différentes formes allant des violences physiques (coups, sévices, meurtre) aux privations et contraintes, en passant par des pressions psychologiques (chantage, insultes, humiliation, dévalorisation, menaces, pressions, jalousie excessive).

Sur l'ampleur du phénomène, Dr Boumeslout dira que 4 millions de femmes sont victimes de violences conjugales en Europe. Aussi et selon l'OMS, cette violence constitue la première cause de décès ou d'invalidité chez les femmes âgées de 16 à 44 ans, avant le cancer, les accidents de la route et même la guerre. En France, selon l'enquête nationale des violences faites aux femmes, une femme sur 5 se déclare avoir été victime de violence conjugale pendant son existence et en moyenne une femme meurt tous les quatre jours à la suite de violences conjugales, selon une enquête nationale effectuée en 2006 par la police et la gendarmerie. Par ailleurs, la même enquête fait ressortir que seulement 13 % d'entre elles portent plainte. Ce qui laisse entendre que ce phénomène demeure encore tabou, en dépit du fait qu'il est un sujet d'actualité, notamment en Algérie où les statistiques et les données épidémiologiques ne reflètent en rien la réalité, vu que des milliers de femmes vivent cette situation dans le silence. En clair et en pyramide, le conférencier a montré qu'entre les cas de violence, dont le nombre reste une inconnue, et les affaires traitées devant la justice, l'écart est important. Le seul secteur qui détient des statistiques plus ou moins proches de la réalité demeure le monde médical. Viennent ensuite les services de police et de la Gendarmerie nationale au vu du nombre important de plaintes déposées. Ce nombre serait relativement proche de celui qui arrive devant les instances judiciaires, mais qui diminue notamment au retrait des plaintes et des recours. Selon le conférencier, la violence conjugale est observée dans tous les groupes sociaux, économiques et culturels et dans tous les milieux (urbain ou rural) et touche toutes les tranches d'âges.

Des chiffres alarmants

Abordant les conséquences de la violence conjugale, qui s'exerce encore en toute impunité, Dr Boumeslout dira qu'elles sont multiples pour notre société et les chiffres sont alarmants et continuent de suivre une courbe ascendante. Pour l'année 2004, les services de police et de la Gendarmerie nationale ont enregistré 7.197 cas de violence, alors qu'une année après une hausse de 8 % a été enregistrée pour attendre 7.800 cas, dont 75 % des agressions ont lieu au domicile conjugal, le plus souvent perpétré par le mari. Pour le 1er semestre 2008, près de 4.500 femmes ont été victimes de violences, réparties entre violences conjugales au nombre de 2.675, 1.359 cas de maltraitance, 144 cas de violence sexuelle, 107 cas de harcèlement et 4 femmes éliminées physiquement. Quelque 15,8 % de ces actes d'agression, selon le médecin légiste, ont été les conjoints. La tranche d'âge des victimes varie entre 18 et 75 ans et c'est au niveau des grandes villes (Alger, Oran, Annaba...) que ce phénomène est le plus perceptible. Au plan local et selon les statistiques relevées par le service de médecine légale du CHU d'Oran, sur deux années (2007/2008), il ressort que si, en 2007, 98 % des cas recensés sont de sexe féminin, en 2008 ce taux a été de 95 %. En termes différentiels, le phénomène touche plus d'hommes, 3 %. Les mois de juin à septembre sont la période durant laquelle on enregistre le plus de cas d'admission. A titre indicatif, au mois d'août 2008, il y a eu plus de 60 cas, c'est-à-dire une moyenne de 2 cas par jour. Un autre domaine de comparaison, la ville et la périphérie. Si, en 2007, il y a eu plus de cas en milieu rural, 53 % contre 74 en milieu urbain, en 2008 il y a eu un équilibre. En matière d'incapacité temporaire au travail (ITT), si en 2007, il y a eu 513 cas inférieurs à 15 jours et 33 supérieurs, en 2008 il y a eu 513 ITT inférieurs à 15 jours et 28 supérieurs à 15 jours. Quant au milieu social, il s'avère que le plus faible taux 5 % est enregistré dans les couples sans aucun niveau scolaire, 15 % pour les universitaires et le reste avec un niveau d'instruction moyen. Aussi, il s'avère que les sans activités sont les plus exposés aux comportements violents au sein du couple, soit 85 %. Au plan pénal, le conférencier a rappelé les différentes peines prévues par le code en vigueur.

Ainsi, si la femme dépose plainte suivie d'une réquisition du procureur ou de l'officier de la police judiciaire, elle est suivie d'une admission aux urgences et d'une consultation médico-légale. Que prévoit la loi ? En vertu de l'article 36 de l'ordonnance 05-02 du 27 février 2005, la loi définit les obligations des deux époux comme étant la cohabitation en harmonie et le respect mutuel et dans la mansuétude et la concertation mutuelle dans la gestion des affaires familiales. L'article 266 stipule : « lorsque les blessures ou les coups, ou autres violences..., n'ayant pas occasionné une maladie ou incapacité totale de travail excédant quinze jours, ont lieu avec préméditation, guet-apens ou port d'arme, le coupable est puni d'un emprisonnement de deux à dix ans et d'une amende de 200.000 à 1.000.000 de DA ». Quant à l'article 264, il définit la violence conjugale comme suit : « quiconque, volontairement, fait des blessures ou porte des coups à autrui ou commet tout autre violence... s'il résulte de ces sortes de violences une maladie ou une ITT pendant plus de 15 jours est puni d'un emprisonnement de 1 à 5 ans et d'une amende de 100.000 à 500.000 DA... ».

En conclusion, Dr Boumeslout a préconisé quelques recettes afin de prévenir les violences conjugales. Il s'agit, selon lui, d'inciter les victimes à dénoncer leur situation, encourager et prôner un « droit d'ingérence » intelligent de l'entourage, accompagner l'homme violent par une thérapie adaptée. En un mot : briser le silence. Parallèlement, il s'agit de créer des maisons de transition ou d'hébergement, des centres de détresse et d'aide morale aux victimes de violences conjugales, des services d'écoute téléphonique d'urgence avec numéros verts, et d'organiser des ateliers et des campagnes de sensibilisation avec l'aide des associations.


el watan

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