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Cancer : pénurie inquiétante de radiophysiciens |
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À Blois et à Gap, deux services viennent d'être fermés, faute de radiophysicien. Celui de l'hôpital de Roanne est sérieusement menacé. Près de 170 000 patients atteints de cancer sont traités chaque année.
Le secteur de la radiothérapie traverse une crise sans précédent. Après les accidents survenus entre 2003 et 2006, le secteur est aujourd'hui frappé par une pénurie de radiophysiciens. Leur présence dans les centres de radiothérapie a été rendue obligatoire par un arrêté de novembre 2004 mais leur nombre est largement insuffisant. Du coup, deux centres viennent d'être suspendus et un autre est menacé de la même sanction.
On compte en France moins de cinq radiophysiciens pour un million d'habitants, contre 13 en Allemagne, 32 au Royaume-Uni et 37 en Suède. «Notre pays se situe au même niveau que l'Albanie ou la Turquie», souligne Thierry Sarrazin, président de la Société française de physique médicale. Pour Jean-Marc Cosset, radiothérapeute à l'institut Curie de Paris, le secteur manque aussi de dosimétristes, de techniciens et d'ingénieurs. La radiothérapie est très largement utilisée contre les tumeurs du sein, de la prostate, des voies aéro-digestives supérieures…
Depuis l'affaire d'Épinal, en 2006, où plusieurs malades sont morts en raison d'une irradiation excessive liée notamment à un manque de radiophysicien (voir encadré), aucun nouvel accident grave n'est survenu depuis trois ans. Des manquements au respect des procédures sont toutefois régulièrement constatés par les inspecteurs de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), chargée depuis 2006 du contrôle du nucléaire médical. Pour réduire le risque de nouveaux accidents, l'ASN vient de décider coup sur coup la fermeture de deux centres de radiothérapie parce qu'ils n'avaient plus de radiophysicien. Le 15 janvier, le centre privé de radiothérapie de Blois (Loir-et-Cher) s'est vu retirer son autorisation.
Les nouveaux patients devront suivre leur traitement dans les centres voisins (Tours, Orléans, Bourges ou Chartres) et ceux qui sont en cours de traitement le termineront sur place, l'ancien radiophysicien assurant une astreinte téléphonique. Le 9 février, l'hôpital de Gap (Hautes-Alpes) a dû également arrêter dans les mêmes conditions. Un radiophysicien intérimaire ayant été réquisitionné pour assurer la fin des traitements. Le service de l'hôpital de Roanne (Loire) est aujourd'hui menacé de la même sanction. L'été dernier déjà, des problèmes de personnel occasionnés par les vacances avaient failli entraîner la fermeture de neuf centres français de radiothérapie. «Il y a 350 radiophysiciens en France mais il en faudrait le double. Le problème ne sera pas résolu avant cinq ou dix ans. On est dans une situation de pénurie globale qui est gérée de manière sauvage», expliquait la semaine dernière André-Claude Lacoste, le président de l'ASN, au cours d'une conférence de presse.
Le débauchage bat son plein
«Nous ne pouvons pas accepter que des services fonctionnent dans des conditions de qualité et de sécurité insuffisantes mais nous ne pouvons pas non plus remettre en question le traitement des patients atteints de cancer, a expliqué le président de l'ASN. C'est aux autorités politiques de prendre leur responsabilité pour gérer cette période transitoire.» En attendant qu'un nouveau flux de formation résorbe le manque d'effectifs, le débauchage de radiophysiciens bat son plein. «Mes collègues sont sollicités tous les jours», témoigne Thierry Sarrazin. «Les jeunes viennent se former à Curie et ils partent très vite dans le privé où on leur propose des salaires tournant autour de 10 000 € par mois. C'est de la folie», déplore Jean-Marc Cosset.
Près de 170 000 patients atteints de cancer sont traités chaque année dans les 178 centres publics et privés de radiothérapie français (voir infographie). Le comité national de suivi de radiothérapie doit faire en mars prochain plusieurs propositions. «Nous avons identifié les centres susceptibles d'avoir des carences et ils sont sous surveillance rapprochée. Ils vont être adossés à des centres de recours pour que les soins soient continués sans dommage pour les patients, assure Dominique Maraninchi, le directeur de l'Institut national du cancer qui préside le comité. Pour l'avenir les solutions passent par des regroupements, les centres disposant d'un seul appareil devront fermer. Le parc s'est amélioré. Les appareils ont une moyenne d'âge de 5 ans mais il y a des centres qui n'ont pas la masse critique pour faire face aux nouveaux enjeux. Il faut mettre en place des grands plateaux techniques, comme ça se fait à l'étranger.» Encore faudra-t-il veiller à ce que cette réorganisation ne déstabilise pas les centres bien dotés en personnel, avertit Jean-Marc Cosset.
lefigaro
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