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Un test de dépistage de la peste pour les archéologues |
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Mis au point en 2004 par l'institut Pasteur de Madagascar, ce nouveau test pourrait révolutionner notre connaissancede la peste en Europe.
L'institut Pasteur de Madagascar a mis au point, en 2004, une languette réactive qui permet de savoir en 10 ou 15 minutes si une personne est atteinte de la peste ou non. Ce test peu coûteux (3 euros pièce) réagit à la présence d'un antigène spécifique de la bactérie (Yersinia pestis) à l'origine de la maladie. La peste étant encore à l'état endémique dans plusieurs régions de la Grande Ile, il est couramment utilisé là où il n'y a pas de laboratoire médical pour faire des analyses au microscope.
Fiable, la languette RDT (Rapid Diagnostic Test) est actuellement testée par des archéologues dans plusieurs sites en France où ont été enterrées des personnes susceptibles d'avoir été victimes de la peste (Journal of Archaeological Science, mars 2009). En effet, l'antigène F1 est une protéine qui résiste bien à l'érosion du temps, beaucoup mieux que l'ADN de la bactérie Y. Pestis, utilisée jusqu'alors par les archéologues. La méthode est simple : les archéologues récupèrent de l'os spongieux ou de la pulpe dentaire sur les squelettes, ils en font ensuite une pâte qu'ils appliquent sur la bandelette. Si le résultat est positif, deux lignes roses apparaissent. S'il est négatif, une seule ligne se marque.
L'efficacité du RDT a été vérifiée avec succès sur les restes de dix-huit individus exhumés de quatre sépultures de pestiférés des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles à Lambesc, Martigues et Marseille (Comptes Rendus Biologie, octobre 2007). Et elle s'est révélée aussi performante que les analyses ADN effectuées sur les mêmes sites par l'équipe de Michel Drancourt (CNRS-université d'Aix-Marseille 2), un biologiste moléculaire pionnier dans l'archéologie de la peste. Ces trois sites du sud de la France ont payé de très lourds tributs aux différentes épidémies de peste qui ont balayé la région dans le passé.
Protéines immunitaires
Une équipe franco-italienne pilotée par Raffaella Bianucci, de l'université de Turin, s'est intéressée plus récemment à deux chantiers de fouilles un peu à l'écart des grands axes de circulation de l'épidémie. À Poitiers, ils ont testé les restes de quatre bénédictines enterrées à l'intérieur de l'abbaye de Sainte-Croix entre 1628 et 1631, en pleine flambée épidémique. Ils ont pratiqué la même opération sur deux squelettes de prêtres enterrés entre le XVIe et le XVIIIe siècle dans l'enceinte de l'église Saint-Nicolas de La Chaize-le-Vicomte, en Vendée. À chaque fois, les tests se sont révélés positifs. Ces six squelettes avaient tous été recouverts de chaux, signe distinctif des victimes de la maladie.
La recherche de protéines immunitaires en archéologie médicale a de beaux jours devant elle. « Elle est très fiable », souligne Michel Drancourt. En permettant de tester à moindre coût des squelettes potentiellement non pestiférés dans des zones rurales reculées, on découvrira peut-être que la peste a aussi sévi à l'état endémique en Europe, comme à Madagascar actuellement. En effet, si on connaît bien les bouffées épidémiques de la peste, on n'a aucune idée de sa diffusion rampante. Cette histoire-là pourrait contribuer à mieux comprendre les mécanismes épidémiques.
lefigaro
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