Un chercheur à la OHSU cancer institute découvre un nouvel indicateur de la récurrence du cancer de la prostate
Publié par Administrateur le Mars 03 2008 11:45:37
PORTLAND, Ore. – Un chercheur à l’Oregon Health & Science University Cancer Institute à découvert un biomarqueur qui aiderait à améliorer la capacité à prédire la récurrence du cancer de la prostate chez un patient après l’ablation chirurgicale.
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Dans le but de faire cette découverte, les chercheurs examinèrent des échantillons de tissus du cancer de la prostate qui avaient été prélevés durant des opérations chirurgicales impliquant des patients atteints du cancer. Selon le docteur Joshi Alumkal, membre de la OHSU Cancer Institute et professeur assistant de médecine, (hématologie/cancérologie médicale), OHSU School of Medicine, les chercheurs observèrent que les hommes dont les tumeurs présentaient le silence expression génique du CDH13 avaient 5 fois plus de risque de récurrence du cancer de la prostate, en comparaison avec les hommes dont les tumeurs ne présentèrent pas de silence expression génique. Dans les cellules normales, ce gène est actif, mais il pourrait être désactivé dans certaines cellules cancéreuses, aboutissant à la propagation de la métastase ou son expansion.

L’étude, intitulée “Méthylation de l’ADN comme indicateur de la Récurrence du Cancer de la Prostate,” sera présentée sous forme de poster le jeudi 14 février, de 11:30 à 12:30 au 2008 American Society of Clinical Oncology Genitourinary Symposium à San Francisco.

Dans cette étude, la plus large à examiner les changements de la méthylation de l’ADN et la récurrence du cancer de la prostate, l’équipe de recherche examina des échantillons de tissus prélevés sur 151 sujets de recherche souffrant d’un cancer localisé de la prostate et ayant fait l’objet d’au moins 5 ans de suivi après la prostatectomie. Pendant la formation du cancer de la prostate, l’ADN pourrait être modifié par le biais d’un processus appelé méthylation de l’ADN, qui désactive plusieurs gènes importants appelés gènes suppresseurs de tumeurs freinant la croissance des cellules cancéreuses ou leur propagation. Le CDH13 représente un exemple de ces gènes.

Deux tiers des sujets ne présentèrent pas de récurrence; par opposition aux un tiers restants.

“À la clinique, ceux d’entre nous qui s’occupent des patients souffrant d’un cancer de la prostate examinent le rapport de pathologie et le test sanguin d’APS afin de déterminer l’état de santé des patients après la chirurgie et le degré d’agressivité que pourraient atteindre leurs tumeurs. Toutefois, ces outils ne sont pas parfaits. Nous étions à la recherche d’un biomarqueur afin d’identifier les patients que les indicateurs cliniques actuels classent de manière erronée comme ayant un risque peu élevé de récurrence. La découverte d’un tel indicateur améliorerait nos outils actuels et nous permettrait de faire des prédictions plus précises concernant le développement des tumeurs à la fin du chemin,” expliqua Alumkal. “Vu les 218,890 nouveaux cas de cancer de la prostate diagnostiqués en 2007 et 27,050 décès, ces travaux comporteraient des implications sur le long terme.”

Avant que cette découverte ne soit inclue à la pratique clinique de routine, elle doit être confirmée au sein d’un large groupe séparé de patients.


En savoir plus:

This work is ongoing and in collaboration with the University of Washington and the Fred Hutchison Cancer Research Center, with which OHSU shares the National Institutes of Health Pacific Northwest Prostate Cancer SPORE (Specialized Programs of Research Excellence) grant.

Source: Oregon Health & Science University - "EurekAlert!, a service of AAAS" - InformationHospitaliere.com