L'épidémie de la grippe A recule
Publié par Administrateur le Janvier 01 2010 11:45:04

Le nombre de consultations pour grippe continue de baisser en France révèle l’Institut de veille sanitaire (Invs). Néanmoins, la circulation du virus A (H1N1) persiste en France...

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Le nombre de consultations pour grippe continue de baisser en France révèle l’Institut de veille sanitaire (Invs). Néanmoins, la circulation du virus A (H1N1) persiste en France métropolitaine et le nombre de consultations reste au-dessus du seuil épidémique.

Ce n’est pas encore la fin de l’épidémie de grippe H1N1 mais les Groupes régionaux d’observation de la grippe (GROG) observent une diminution du nombre de cas dans toute la France même si ceux-ci restent élevés et au-dessus du seuil épidémique. La semaine dernière, la grippe A(H1N1)2009 a représenté 406.000 cas, soit 42 % des consultations médicales pour infections respiratoires aiguës, les 58 % restants étant dus à des virus non grippaux. Depuis le début du mois d’août, 6.104.000 personnes ont été infectées par le virus grippal pandémique en France.

Au 29 décembre, l’Invs recense 22 décès liés au virus H1N1 depuis le dernier bulletin, soit un total de 198 décès depuis le début de l’épidémie dont 32 survenus chez des personnes sans facteur de risque connu. En Europe, la transmission du virus A est en diminution excepté en Bulgarie où le nombre de décès confirmés est en augmentation par rapport à la semaine précédente. Dans le monde, près de 1 000 décès supplémentaires ont été rapportés, ce qui porte le nombre cumulé de décès confirmés et notifiés depuis le début de l’épidémie à près de 13 000.

Concernant les cas graves, des chercheurs argentins ont découvert un nouveau facteur pouvant expliquer la survenue de complications. Dans Plos one, ils révèlent avoir identifié dans les prélèvements nasopharyngés des personnes atteintes d’une forme virulente de la maladie un germe, Streptococcus pneumoniae, qui pourrait expliquer l’aggravation de l’infection. Ils estiment qu’une personne porteuse du germe et atteinte par le virus de la grippe a 125 fois plus de risques de développer une forme grave de la maladie. Ils proposent donc une nouvelle stratégie pour identifier et traiter ces patients.

J.I.
Sciences-et-Avenir.com