Tabac : j’arrête… grâce au sport
Publié par MedeSpaceNews le Juin 06 2011 13:42:27
Le sport bien souvent, est un excellent moteur de motivation pour se débarrasser du tabac. Car la cigarette retentit gravement sur sur les performances du sportif... Comme l’explique l’Assistance publique, Hôpitaux de Paris (APHP) sur son site Internet, « près d’un fumeur sur deux a déjà ressenti, au cours ou après un effort, des effets qu’il attribue à sa consommation de tabac. Parmi les plus souvent cités : une récupération difficile, une baisse des performances, des douleurs inhabituelles. ». Les raisons d’arrêter sont donc nombreuses… Alors, prêt à abandonner la clope pour les baskets ?

Je fais du sport pour ne pas rechuter

Les causes de rechute sont intimement liées aux dépendances dues au tabac. Stress, sautes d’humeur, fringales… tous ces symptômes liés au sevrage relèvent d’une dépendance pharmacologique au tabac. En plus d’améliorer la condition physique, l’activité sportive permet de réduire le stress et l’état de manque. Elle libère en effet des hormones qui permettent de lutter contre la douleur et donnent le moral, les endorphines.

Je fais du sport pour ne pas prendre de poids

L’une des raisons souvent invoquées par les fumeurs… pour ne pas arrêter, c’est la crainte de prendre du poids. Or les anciens fumeurs qui pratiquent une activité physique contrôlent mieux leur poids que les sédentaires. « L’exercice physique est l’une des clés du contrôle pondéral pendant les 2 ans suivant l’arrêt » précise l’APHP. « Ainsi, les femmes qui fumaient moins de 25 cigarettes par jour et qui font entre 1 et 2 heures d’exercice par semaine ne prennent en moyenne que 2,2 kg, à l’arrêt du tabac. Celles qui ne bougent pas en prennent en moyenne 3,8 kg. Et lorsque le programme d’exercice dépasse 2 heures par semaine, la prise de poids est limitée à 1,5 kg. »

Sport, tabac et jeunes

Près de 9% des jeunes de 12 à 14 ans fument. Et cette proportion passe à 40,9% pour les 15-19 ans. Dans ce cas de figure, la pratique d’un sport encadré peut jouer un rôle essentiel de prévention. « Il y a 3 fois moins de fumeurs chez les sportifs de 12 à 24 ans pratiquant en club que dans la population générale » souligne en effet l’Assistance publique Hôpitaux de Paris. Il n’y a pas de hasard, et l’exemple des autres a toujours un effet d’entraînement. Dans un sens, comme dans l’autre…

Source:destinationsante.com