Stop aux préjugés hommes/femmes !
Publié par MedeSpaceNews le Août 02 2011 02:01:38
Cap ou pas cap ? La prise de risque est un phénomène qui intéresse les chercheurs. Selon une étude publiée dans l'édition mensuelle du journal Current Directions in Psychological Science, certaines idées reçues seraient à mettre définitivement au placard. Les femmes des mauviettes ? Les ados des têtes-brûlées ? Tout n'est pas si simple...
Selon les auteurs, les expériences scientifiques qui étudient l'exposition au danger jaugent le risque à la manière d'un jeu télévisé. Partir avec la cagnotte ou miser la totalité de son argent pour peut-être gagner plus. Pourtant, prendre des risques, c'est aussi sauter à l'élastique, rouler à toute vitesse sur l'autoroute, ou tout plaquer pour changer de vie.
Dans l'inconscient collectif, les femmes oseraient moins que les hommes. « Quelle que soit la culture, ce cliché débute dès l'enfance et perdure ensuite » explique Bernd Figner, de l'Université de Colombia et de l'Université d'Amsterdam. Les choses seraient plus subtiles que ça. Selon l'étude, les hommes auraient le monopole de la prise de risques au niveau financier. Pour les femmes, ce serait dans la vie sociale. Elles seraient, par exemple, moins effrayées de commencer une nouvelle carrière, la trentaine passée.
La question est donc de savoir d'où vient cette différence entre les hommes et les femmes. Selon les chercheurs, tout serait question de perception et d'expérience. Plus nous nous confrontons aux situations risquées, moins elles nous inquiètent. N'y voyez pas là une raison de vous transformer en tête-brulée pour autant...
Les ados savent être prudents
Contrairement aux idées reçues, les jeunes n'agiraient pas sans se soucier des conséquences. Les études comportementales montrent que les ados se révèlent aussi prudents et raisonnables que les adultes. Un résultat qui diffère néanmoins entre le laboratoire et la vie réelle. La coupable ? L'émotion. Tout le monde est concerné. Une grosse dispute avant se mettre au volant, et le pied va peut-être se faire plus lourd sur l'accélérateur. C'est à ce moment là que la situation peut devenir dangereuse, quand l'émotion commence à prendre les décisions à notre place.
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