Semaine québécoise pour un avenir sans tabac
Publié par La Pharmacienne le Janvier 17 2009 07:27:19
Cette année, le Conseil québécois sur le tabac et la santé propose à la population de réaffirmer son désir d'un monde sans fumée par amour pour un être cher...

Nouvelles étendues

Cette année, le Conseil québécois sur le tabac et la santé propose à la population de réaffirmer son désir d'un monde sans fumée par amour pour un être cher. Les Québécois sont ainsi invités à dire «je t'aime» à ceux qui ont cessé de fumer ou qui ont essayé d'arrêter, à ceux qui n'ont jamais commencé ou à ceux qui encouragent leurs proches à ne pas commencer.

Des témoignages de 16 personnalités publiques sont présentés à la télévision dans le cadre de cette campagne ayant pour thème «Parce que je t'aime, je veux t'offrir un monde sans fumée». Sous la direction de Janette Bertrand, Christian Bégin, Pierre Houde et Annie Brocoli, notamment, livrent leur histoire personnelle avec le tabagisme.

Mireille Deyglun est la porte-parole de cette semaine de sensibilisation.

À l'occasion du lancement de la Semaine 2009, le Conseil québécois sur le tabac et la santé a dévoilé les résultats d'une étude longitudinale, menée auprès d'une cohorte de 1293 jeunes Québécois de 1999 à 2012.

Intitulée «NICO», cette étude dévoile que la dépendance à la nicotine peut se développer dès la première bouffée de cigarette, que certaines personnes sont plus à risque de développer une dépendance due à des prédispositions génétiques et que les jeunes filles qui fument ne sont pas plus minces que celles qui ne fument pas.

Cette étude révèle également que les jeunes ont de la difficulté à se défaire de la dépendance à la cigarette. Sur les 68 pour cent d'entre eux qui tentent de cesser de fumer, 92 pour cent rechutent après un an d'essai.

Cette étude déconstruit également le mythe voulant que fumer serait un geste viril, puisque fumer ralentit la croissance des garçons. Ainsi, un jeune homme qui fume de 10 à 12 cigarettes par jour depuis le début de son secondaire, sera moins grand de 5 cm à la fin de ses études que ses camarades de classe qui ne fument pas.