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Fibrillation auriculaire
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Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
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Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
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Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Don d’ovocytes : pas si simple… |
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Le don d'ovocytes existe depuis une vingtaine d'années et les contraintes physiques, psychologiques, éthiques et sociales qui s’y rattachent sont bien plus importantes que dans le cas du don de sperme. Toutefois son rôle dans le traitement de l’infertilité devient de plus en plus important.
Cette activité particulière d’AMP (Assistance Médicale à la Procréation) est encadrée par des lois de bioéthique dans la plupart des pays européens où le don d’ovocytes est autorisé (quelques pays européens l’interdisent) et au Canada. Ainsi dans ces contrées, le don est gratuit et volontaire et l’anonymat est la règle quasiment partout.
Par contre, aux USA le don d’ovocytes n’est pas encadré par l’état. Il est simplement régulé et contrôlé par les recommandations de la Société Américaine de Médecine de la Reproduction, et le CDC (Centers for Disease Control and Prevention) collecte annuellement les statistiques de l’utilisation des ovocytes. Dans ce pays, la source principale d’ovocytes est le fait d’agences indépendantes qui recrutent des donneuses qu’elles rétribuent.
En 2005 aux USA, des ovocytes de donneuses ont été utilisés dans 13,7 % de toutes les procédures de FIV, Or les statistiques récentes du Canada, de la Finlande et en UK (où le payement direct est restreint) montrent que le don d’ovocytes concerne seulement 5 % de tous les cycles FIV.
Par ailleurs certains pays, dont la France, connaissent une pénurie d’ovocytes. Certes, le recrutement de donneuses rémunérées serait plus efficace pour résoudre ce problème, mais il est juridiquement impossible actuellement dans la plupart des pays européens
Il s’agit ici d’une étude qui d’une part enregistre les motivations, les attentes et les expériences des donneuses d’ovocytes aux USA et d’autre part évalue les conséquences physiques, psychologiques et sociales après la donation.
Quatre-vingts femmes qui avaient fait pour la première fois un don d’ovocytes entre 1989 et 2002, et localisées dans 20 états, ont répondu à un questionnaire. Ces donneuses étaient âgées de 20 à 32 ans et 45 % étaient étudiantes lors du premier don ; 57,5 % d’entre elles travaillaient à temps plein, 22,5 % à temps partiel et 18,8 % n’avaient pas d’emploi. Soixante dix pour cent des participantes à cette étude ont fait un don d’ovocytes plus d’une fois (entre 1 et 9 fois; moyenne = 2,4). Les motivations les plus fréquentes rapportées par les donneuses étaient des besoins financiers et/ou le désir d’aider les autres. Seulement 32 % des femmes ont dit l’avoir fait de façon tout à fait altruiste, et 17,5 % que l’altruisme était leur première motivation et que la compensation financière était un facteur secondaire.
La plupart des donneuses ont déclaré avoir été consciente, avant le premier don, des risques physiques associés à la procédure et 20 % ont fait l’expérience de complications auxquelles elles ne s’attendaient pas.
Vingt pour cent des femmes ont signalé que leur don a été associé à des conséquences psychologiques persistantes et 8,8 % disaient s’être interrogées sur le devenir de leurs dons et de leurs éventuels enfants biologiques. La majorité des donneuses (66,2 %) étaient satisfaites à long terme de leurs dons, tandis que 13,8 % faisaient état de sentiments négatifs et 12,5 % de sentiments positifs et négatifs mêlés. La satisfaction à long terme était plus importante chez les femmes dont l’attitude avait été dictée par l’altruisme (84,2 % vs 61 %).
En conclusion, les résultats de cette étude de petite taille sur des donneuses rétribuées permettent d’y voir plus clair sur les motivations, les attentes et les expériences des donneuses d’ovocytes en général. Elle devrait permettre d’orienter les recherches futures. Elle souligne l’importance de fournir une information adéquate à ces femmes afin qu’elles puissent êtres conscientes des complications et risques éventuels, ainsi que de toutes les contraintes qui se rattachent au don d’ovocyte.
Dr Viola Polena, JIM
Kenney NJ et coll. Looking back: egg donors' retrospective evaluations of their motivations, expectations, and experiences during their first donation cycle. Fertil Steril., 2010; 93: 455-66. |
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