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Fibrillation auriculaire
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Patient suspect de maladie à virus Ebola : conduite à tenir |
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| Les professionnels de santé hospitaliers doivent suivre un protocole précis en cas de suspicion de cas de maladie à virus Ebola. Le ministère de la Santé rappelle de plus que les praticiens de ville doivent également suivre des consignes adaptées, car tout patient au minimum fébrile et ayant séjourné récemment dans un pays à risque doit être considéré comme suspect.
La maladie à virus Ebola ne devient contagieuse que lorsque les premiers symptômes apparaissent. L'incubation durant de 2 à 21 jours (8 jours en moyenne), le risque de survenue en France d'un cas de maladie à virus Ebola importé d'Afrique est possible bien qu'il soit faible. La transmission se fait par contact direct avec les fluides corporels (sang, salive, selles, vomissements, urine, sueur, etc.) d'un sujet symptomatique ou bien par contact direct avec du matériel souillé. Le risque de transmission augmente avec l'aggravation de la maladie et la multiplication virale. Rappelons que l'affection commence par des symptômes non spécifiques : fièvre ≥ 38°C, myalgies, céphalées, pharyngite. Puis rapidement surviennent : vomissements, diarrhée, éruption, conjonctivite. Dans les formes sévères, il existe également des signes neurologiques d'encéphalite (troubles de la conscience, agitation, convulsions) et des signes hémorragiques.
Tout patient ayant une température ≥ 38°C et ayant séjourné dans un pays à risque (voir la mise à jour des zones à risque sur le site de l'InVS) dans les 21 jours précédents doit donc être considéré comme suspect d'être atteint de maladie à virus Ebola.
Par conséquent, si une personne fébrile se présente en consultation, il faut en premier lieu lui demander si elle a voyagé dans un pays à risque au cours des trois précédentes semaines. Si ce n'est pas le cas, la prise en charge est habituelle. Sinon, il faut mesurer sa température corporelle au moyen d'un thermomètre sans contact. Si elle est <38°C, la responsabilité du virus Ebola est exclue et il faut alors rechercher une autre cause de fièvre sans oublier une infection tropicale comme le paludisme. Si la température est ≥38°C ou en présence d'un doute, le cas est considéré comme suspect.
Prévoir l'équipement nécessaire
Il faut alors isoler le patient en évitant tout contact physique avec lui, mettre un masque de type FFP2 ou à défaut un masque chirurgical, se nettoyer les mains avec une solution hydroalcoolique (SHA) et mettre une paire de gants d'examen, de préférence en nitrile, revêtir une surblouse à usage unique, des lunettes de protection largement couvrantes, avant de faire porter au patient un masque chirurgical. La procédure est alors d'appeler le SAMU -centre 15. A l'issue de l'entretien téléphonique, soit le cas est exclu, soit il est toujours considéré comme possible : il faut, dans ce cas, informer le patient qu'une équipe de SMUR spécialisée va intervenir pour le transférer dans un établissement qui le prendra en charge dans les conditions maximales de sécurité. Cette même équipe apportera son appui en cas de nécessité de mesures de décontamination si le patient est excrétant (vomissements, diarrhée,…).
Risques pour le médecin
De 24 à 48 h après, les résultats des examens virologiques pratiqués par le centre national de référence (CNR) de Lyon permettent de classer définitivement le cas. En l'absence de virus Ebola, un correspondant de l'Agence régionale de santé (ARS) en informe le médecin et aucune conduite particulière n'est nécessaire. Si l'infection est confirmée et que les mesures de protection et d'hygiène ont bien été respectées, le risque de contamination du praticien est très faible. Il est cependant nécessaire qu'il mesure sa température deux fois par jour pendant 21 jours et un correspondant de l'ARS contacte le praticien quotidiennement afin de faire le point sur son état de santé. Le médecin peut continuer ses activités dans la mesure où il reste asymptomatique. En revanche, toute température ≥38°C doit faire appeler immédiatement le SAMU-centre 15.
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